Cette rencontre entend renforcer la lutte contre les crimes graves relevant de la Convention de Genève de 1949, à savoir : les crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
«Dans la lutte contre la criminalité, aucun Etat ne pourra combattre ces crimes graves sans le concours des autres. Cette coopération passe par l’échange d’informations, d’expériences, la formation conjointe, les bonnes pratiques et la facilité de certaines procédures comme l’extradition», a indiqué le vice-président de l’APA, Flory Kabange Numbi.
En début septembre, les procureurs généraux d’Afrique s’étaient réunis en Assemblée générale à Praia (Cap vert) pour plancher sur la lutte contre les crimes transnationaux.
Réunis au mois de juin dernier à Kinshasa, les procureurs africains avaient sollicité des moyens nécessaires pour la traque des criminels.
Dans la capitale congolaise, les procureurs généraux d’Afrique avaient également examiné les différentes formes de criminalité notamment l’immigration clandestine, le trafic de drogue, le blanchiment des capitaux et le terrorisme.
Les procureurs avaient en outre identifié les causes dont la corruption et la perméabilité des frontières.