Lambert Mendé: en RDC, «la présidentielle peut se tenir en 2016 comme en 2017»

Vendredi 16 janvier 2015 - 11:24

Ce vendredi, on commémore en République démocratique du Congo l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, c’était le 16 janvier 2001. C’est son fils Joseph Kabila qui lui avait succédé et qui est au pouvoir depuis. En décembre 2016, son deuxième et dernier mandat constitutionnel prend fin. L’opposition le soupçonne de vouloir tout faire pour rester à la tête de l’Etat. Au cœur de la polémique depuis quelques jours, un projet de loi électorale qui prévoit un recensement de la population avant la tenue des élections. L’opposition craint que ce recensement, vu le défi logistique qu’il représente, permette à Joseph Kabila de prolonger son mandat. Alors qu’en est-il ? Pour en parler, Sonia Rolley reçoit Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement congolais.

« Moi, je ne connais pas de pays où on peut aller vers des élections législatives sans avoir au préalable dénombré la population pour pouvoir répartir les sièges des représentants [...], c’est cela l’équité électorale. […] Au jour où nous parlons, ce n’est pas dans 20 mois que l’élection présidentielle doit se tenir, c’est dans plus de 20 mois. Donc, c’est un débat qui, à mon avis, est plus ou moins exagéré. […] La Constitution prévoit la convocation du corps électoral par la commission électorale 90 jours avant la fin du mandat du président. […] Il est possible que l’on tienne les élections avant la fin de 2016. Et c’est à quoi nous nous attelons. »

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