Le diplomate togolais, Edem Kodjo s’est contenté de déplorer l’arrêt pris par la cour constitutionnelle interprétant l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution- A la fin de son mandat, le président de la république en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu-, à l’initiative des élus de la majorité au pouvoir. C’est quelque chose qui pouvait être évoqué au dialogue, on pouvait l’obtenir de manière consensuelle, explique le facilitateur. Et d’ajouter que le fait qu’il n’y ait pas dialogue, cela favorise un certain nombre de choses déplorables. Selon lui, il y a certaines décisions qui auraient pu être évitées. Tirant la sonnette d’alarme, Edem Kodjo pense que si cette situation perdure, on risque d’aller aux situations non souhaitables. Il rappelle que si le dialogue échoue, ça ne sera pas sa faute. C’est la responsabilité de la classe politique congolaise qui hésite toujours à se parler. L’ancien premier ministre togolais assure que si l’autre partie à savoir l’opposition rejette le dialogue, il va se retirer parce que faute des joueurs, il n’y aura pas match.