Les paysans kinois ont besoin d’un appui financier et logistique

Jeudi 2 octobre 2014 - 11:14

La Fédération des Paysans Producteurs Agricoles de Kinshasa a tenu sa toute première assemblée générale ordinaire qui a connu la participation des représentants des principales organisations paysannes œuvrant  dans la ville de Kinshasa. Les travaux se sont tenus au siège de la Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo (Conapac) le dimanche 28 septembre 2014.

Présidée par Mme Rosalie Biuma, la dite rencontre a eu comme objectif d’évaluer et d’analyser les problèmes que connaissent les paysans kinois en vue d’atteindre plusieurs objectifs. Notamment l’évaluation de l’exécution des résolutions de l’assemblée constitutive, la tenue de l’assemblées ordinaire proprement dite  par la présentation des rapports narratif et financier récents, la finalisation du processus d’élaboration du plan stratégique 2014- 2019, celui du plan d’action 2014-2015, collecter les données sur les inventaires des patrimoines que les différentes unions comptent mettre à la disposition de leurs entreprises d’autofinancement respectives (matériel, finance, équipements, terrains, champs, forêts, etc.), mettre au point une feuille de route pour la finalisation, l’approbation et la publication du plan d’action stratégique 2014- 2019,

         Les organisations précitées couvrent les quatre districts de la ville de Kinshasa, notamment la Tshangu, le Mont-Amba, Funa et Lukunga.  Durant ces deux jours, les organisations paysannes ont relevé certaines difficultés, dont notamment la spoliation des terres des maraichers, la médiocrité des conditions de vie des ménages, le délabrement des infrastructures routières, les difficultés de transport en commun, la prévalence du chômage, la précarité de la santé des mères et enfants, la tendance à l’extension des érosions, le déficit en fournitures de l’énergie électrique et la desserte en eau potable, la faible promotion du genre, la prévalence de l’épidémie à VIH/SIDA, la spoliation et l’accaparement  des terres cultivables dans les zones périphériques,  l’exode rurale et  l’insécurité généralisée.

Quelles en sont les causes ? Ces problèmes sont en grande partie dus à la non-participation des populations à la gestion de la Ville-Province,  à L’absence de transparence, aux malversations économiques et financières et à la mal gouvernance.

                Depuis sa création, la Feppakin a mis sur pied des mécanismes qui vont lui permettre de développer le secteur agricole à Kinshasa. Car, la ville regorge d’énormes potentialités naturelles qui peuvent lui permettre de subvenir aux besoins alimentaires de la population kinoise au lieu de s’approvisionner à l’extérieur et à l’intérieur du pays. A cet effet, elle a mené plusieurs activités dont  celles liées au plaidoyer, à la structuration du Mouvement Paysan, au renforcement des capacités des leaders paysans et au renforcement économique des membres. La Feppakin regorge de nombreux réseaux et associations, a indiqué Mme Rosalie Biuma.

Dorcas NSOMUE