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La députée nationale élue de Nyiragongo, Adèle Bazizane, a brisé le silence qui plane sur la non-convocation des membres du gouvernement pour le contrôle parlementaire sur notamment la situation qui prévaut dans l'Est du pays. Cette prérogative fondamentale des députés nationaux, garante de la transparence et de la redevabilité, semble être reléguée au second plan, une situation que l'élue de Nyiragongo n'a pas hésité à dénoncer avec véhémence.
Sous le regard direct du président de l'Assemblée Nationale, Adèle Bazizane a pris la parole au perchoir samedi, afin de dénoncer une "léthargie" qui, selon ses mots, semble avoir élu domicile au sein du bureau de la chambre basse du parlement. Pour elle, le dysfonctionnement potentiellement préjudiciable à la bonne gouvernance et à la surveillance de l'action gouvernementale ne joue pas en faveur des compatriotes vivants sous occupation rwandaise. En pointant du doigt ce manquement, elle a rappelé le rôle des élus du peuple dans la défense des intérêts du peuple congolais.
David Lupemba