NTANTU MEY MET EN PLACE UN FRONT COMMUN DE LA SOCIÉTÉ CIVILE POUR LE DIALOGUE

Lundi 23 mai 2016 - 13:56
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A l’initiative du Bureau d’Action et d’Eveil culturel à l’Education (BAC) et le Conseil national de la culture (CNC), la Dynamique de la société civile pour les actions concertées, a organisé samedi 21 mai une conférence-débat sur le thème : " la Société civile hier, aujourd’hui et demain ".

Par cette réflexion, elle a fait appel à M.Bertin Salumu, auteur du livre " le combat politique de la société civile en RDC " et Joachim Diana, analyste politique et éditeur du Journal la Colombe.
Pour jaochim Diana, il faut que la Société civile reprenne son idéal. C’est-à-dire, poursuivre le combat de la société civile pour l’intérêt collectif. Pour ce faire, il propose qu’il faut réguler la vie, s’arrêter et se regarder en face pour un idéal commun. " Etre rationnel, s’oublier pour s’ouvrir aux autres pour l’intérêt de la Patrie ". Et d’ajouter : " Que la société civile soit comme la houe pour labourer le champ mais n’arrive pas à la table. Elle doit prendre part à la gestion pour appliquer son indépendance des services sociaux de base, tels que les ministères de la santé, de la culture , de l’education, de l’Agriculture ".
De son côté Bertin Salumu a fait savoir que en vue de permettre une réussite totale de ce dialogue, il propose notamment d’ adjoindre un membre de la société civile aux côtés du facilitateur en qualité de Co-facilitateur. Cela créerait un pont important entre le souverain primaire et le comité préparatoire de l’organisation du dialogue ; de laisser à la société civile de présider le Comité préparatoire. Une manière de mettre en confiance tous les participants ; s’accorder sur la modération du Comité préparatoire au dialogue par la Société civile en sa qualité de l’arbre au milieu du village.
Le promoteur de la Dynamique, Jean-Marie Ntantu est intervenu pour inviter les leaders de la société civile à travailler en synergie, à s’accepter mutuellement avec les faiblesses et compétences. Ce, en vue de la réussite du dialogue tant souhaité par tout partisan de la paix.
Jean-Marie Ntantu Mey a saisi cette opportunité pour annoncer le Front commun de la Société civile pour le dialogue. Il a exhorté les chefs et des Princes des églises à s’entendre, en évitant d’avoir d’une part le G8 (Groupe de 8 confessions religieuses) dont malheureusement l’Eglise catholique fait encore cavalier seul. il a demandé à la Société des églises et confessions religieuses (SOCICOR ) dont Mgr Kambayi Benoît-Nelson a succédé à Dr Ngalasi à la présidence à être le relais auprès du G8.

Critères POUR LE Comité préparatoire au dialogue
Le Conseil national de la culture (CNC) définit les critères d’un délégué au comité préparatoire. Selon cette structure, il faut que le délégué ait le sens de responsabilité, la capacité de l’analyse et de la conception. Il doit avoir l’esprit fédérateur et être tolérant. La délégation dans son ensemble, doit être représentative de différents groupes thématiques, diverses plateformes ou réseaux et de 4 espaces linguistiques de la RDC (kikongophone, Lubaphone, lingalaphone et swahiliphone), confère l’article 90 de la Constitution. Parce que, souligne-t-il, le dialogue doit être national et inclusif.
Selon son promoteur, ces critères vont être communiqués au facilitateur et à Mgr Milenge ainsi qu’à d’autres acteurs de la société civile. Fort malheureusement, le CNC constate que la liste d’Edem Kodjo pêche contre ces critères. Il dénonce que cinq délégués choisis par le facilitateur sont d’un même espace linguistique. La même liste contient deux anti-dialogue et que ceux qui se préoccupent de ce dialogue sont mis à côté, tel que Ntantu Mey. Il pense que les anti dialogue peuvent venir à ce forum national proprement-dit, mais non au comité préparatoire.Alfred LUKAMBIL