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L’opposant José Makila accuse le pouvoir d’avoir « tout mis en œuvre » pour rendre difficile la tenue des élections en République démocratique du Congo. Le président de l’Alliance des travailleurs pour le développement (ATD) s’est ainsi exprimé, mercredi 7 septembre, au troisième jour des travaux du dialogue consacrés au débat sur le processus électoral.
Il pense que les enjeux électoraux sont très complexes à l’heure actuelle et propose un compromis politique, pour organiser des élections « selon les attentes de la population congolaise ».
« On doit sortir de ce forum avec un calendrier consensuel acceptable par tous. Pas seulement acceptable par les participants mais acceptable par els Congolais dans son entièreté », a souhaité José Makila.
Apres son exposé de la veille sur la durée d’enrôlement des électeurs, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a insisté sur la durée de 16 mois plus un jour, afin d’organiser des élections dans de bonnes conditions. Mercredi 7 septembre, il a soumis à l'assistance trois options, à savoi:
- Organiser la présidentielle dans le délai constitutionnel avec le fichier de 2011, déjà nettoyé avec l'appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
- Organiser un enrôlement partiel des nouveaux majeurs
- Organiser un enrôlement total