La Revue à mi-parcours du Programme de coopération RDC-UNICEF qui s’est tenue le jeudi, 30juillet 2015, dans la grande salle de réunion du PNLS (Programme national de lutte contre le Sida), dans la commune de la Gombe, a noté que de nombreuses réalisations ont été accomplies dans la Ville-Province de Kinshasa. Robert Luzolanu, ministre provincial du Plan, Budget, Travaux Publics et Infrastructures – qui a parrainé ces travaux - s’est félicité de cette contribution concrète du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) pour le bien-être de la population kinoise. En effet, il a noté que 1.672.060 enfants de 0.à 50 mois vaccinés et protégés contre diverses maladies « c’est du concret, et non des discours », comme l’est également l’assainissement de l’environnement de «Villages et écoles assainis » ou encore des fournitures scolaires distribués à 124..076 élèves.
Malgré ces avancées indéniables, le ministre a estimé qu’un grand effort devra encore être fourni pour parvenir à atteindre les objectifs que s’est assigné ce programme de coopération avec l’UNICEF. Cette rencontre, pour lui, était l’occasion de noter les progrès et les faiblesses qu’a connus l’exécution du programme dans la capitale depuis son lancement jusqu’à ce jour et particulièrement durant le premier semestre de l’année 2015. Cela permettrait, à coup sûr, un meilleur ajustement des réalisations à venir pour le bien des enfants et femmes kinois.
Auparavant, Mme Sylvie Fouet, représentante adjointe de l’UNICEF, a fait remarquer, de prime abord, que ce programme, visant à soutenir les orientations de développement prise par la RDC, est à sa troisième année d’exécution. Contrairement aux revues précédentes, elle a expliqué que celle-ci a la particularité de se tenir dans un contexte spécifique de la revue mi-parcours du programme et intervient à mi-parcours de l’exercice pour trois raisons essentielles : documenter ce qui fonctionne dans l’atteinte et le maintien des résultats, avec un accent sur les populations les plus défavorables et exclues ; identifier les domaines qui peuvent, être renforcés ou révisés, au besoin, en vue d’accélérer la réalisation des résultats équitables et durables ; et, enfin, définir les ajustements pouvant être incorporés dans la planification de la période restante du programme.
Un effort qui a porté des fruits au profit de la population vulnérable
Tout en restant aussi convaincue que beaucoup reste, encore à faire Sylvie fouet a énuméré quelques réalisations dans le cadre de ce programme depuis janvier 2013 : 7 programmes de vaccination contre la polio, complétées par l’administration de la Vitamine A et de vermifuges, suivies par le renforcement du PEV de routine (Programme Elargi de Vaccination). 1.672.060 enfants de 0 an 59 mois ont été atteints lors de la dernière campagne sur les 1.688.783 attendus soit 99% d’enfants atteints ; Le programme « villages et écoles assainis » a fait des progrès et a permis à 96.298 personnes dans les villages et 14.513 élèves au niveau des écoles d’avoir accès à un environnement assaini ; Grâce à la campagne porte à porte 310.778 enfants de 6 à 7 ans sur 138.991 prévus en 2017 ont été inscrits en première année primaire, soit 224%, accusant ainsi un dépassement de 124% ; en outre, 124.076 élèves sur 950.596 prévus en 2017 ont bénéficié des fournitures scolaires soit 13% d’enfants. La représentante adjointe de l’UNICEF n’a pas oublié de mentionné le progrès fait par l’enregistrement des naissances aux services d’Etat civil.
Enfin, elle a proposé aux participants de mettre à profit cette opportunité pour échanger sur les questions majeures et stratégiques d’intérêt commun à tous les programmes, notamment la coordination et le suivi des programmes ; les questions liées à l’équité et au genre ; les questions de synergie avec d’autres partenaires du système des l’ONU et autres partenaires techniques et financiers ; les perspectives pour la planification future...
Par SAKAZ