A quelque 3 jours de la fin des vacances parlementaires : La réunion des deux chambres du parlement reportée

Vendredi 12 septembre 2014 - 13:46

Selon certaines indiscrétions, cette réunion devrait permettre au Sénat et à l’Assemblée nationale de prendre des dispositions relatives à la session ordinaire de septembre courant.

La réunion des bureaux des deux chambres législatives convoquée hier jeudi 11 septembre a été reportée à une date ultérieure.

Cette réunion devrait se tenir au Palais du peuple, siège du parlement de la République, précisément dans les installations de l’Assemblée nationale.

La décision relative au reporta été annoncée au moment où, informés depuis quelques heures de la tenue de cette réunion, les observateurs de la scène politique congolaise attendaient impatiemment de connaître les conclusions de cette rencontre.

Les raisons de ce report n’ont pas été révélées, alors que tous les décors semblaient être implantés pour son démarrage effectif.

 

Dans le même ordre d’idées, l’incertitude plane également sur les points inscrits à l’ordre du jour. Néanmoins, les analystes avisés osent croire qu’au cours de cette réunion, le Sénat et l’Assemblée nationale devraient plancher sur la rentrée parlementaire, après les vacances de 3 mois, commencées le 15juin dernier.

Dans cette perspective, l’objectif devrait être de prendre des dispositions concernant le début et le déroulement de la session parlementaire ordinaire de septembre courant, probablement en rapport avec le calendrier et la cérémonie d’ouverture.

En attendant le communiqué officiel qui pourra être publié ce weekend, tout porte à croire que la tradition sera si bien respectée que la cérémonie d’ouverture aura bel et bien lieu le lundi 15 septembre prochain.

Les parlementaires, sénateurs et députés nationaux, pourront donc reprendre le chemin du Palais du peuple, pour vaquer à leurs activités respectives.

La session ordinaire de septembre est prioritairement consacrée à l’examen et adoption du projet de loi du budget de l‘Etat, dans le cas échéant, pour l’exercice 2015.

Celle qui commence le lundi prochain risque, cependant, de connaître une ambiance particulière, à cause de certaines matières sensibles.

Parmi ces matières, la révision de la Constitution du 28février2006 passe pour le point le plus chaud. Depuis plusieurs mois, des acteurs politiques, des activistes de la société civile, ainsi que 13 communauté internationale ont engagé un débat houleux à ce propos.

Les membres de l’Opposition politiques refusent de la manière la plus catégorique cette initiative de la Majorité présidentielle (MP), surtout l’article 220 de la loi fondamentale qui limite les mandats du Président de la République à deux.

Pour leur part, les partis favorables au régime politique en place ne jurent que sur la révision de la Constitution qu’ils se proposent de soumettre au référendum populaire.

Enfin, certaines puissances étrangères se sont montrées réticente à la position des partis au pouvoir. De leur avis, ces partis seraient en quête des voies et moyens d’accorder un 3ème mandat à leur autorité morale.

Quoiqu’il en soit, les observateurs souhaitent voir les uns et les autres accorder les violons dans l’intérêt supérieur de la nation congolaise, u lieu d’entretenir un climat malsain de nature à basculer le pays dans le chaos, pendant cette période où les épidémies, le banditisme et l’insécurité due à persistance des groupes armés à l’Est du territoire national continuent de faire des victimes.

MARCEL TSHISHIKU