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La Synergie des missions d'observation citoyenne des élections (SYMOCEL) condamne les actes de violence et d'intimidations survenus lors des certains rassemblements politiques organisés durant les deux premières semaines de la campagne électorale.
Dans son rapport publié le 10 décembre 2018, la SYMOCEL affirme avoir collecté beaucoup de cas flagrants de violation des libertés fondamentales dans 20% des 46 meetings de campagne observés à travers 10 provinces de la RDC.
"Les libertés d'expression, d'association et de circulation sans discrimination sont les pré-requis pour un processus électoral réellement démocratique. La Mission note, avec regret, que dans 20% des meetings de campagne observés, les candidats, voire les militants n'ont pas été en mesure d'exercer leurs libertés fondamentales. Ils ont fait l'objet des menaces et d'intimidations de part des individus qui ne respectent pas les dispositions légales qui régissent les manifestations publiques en RDC", a précisé ce rapport.
La campagne électorale en cours se déroule dans un climat plus ou moins délétère. Dans certaines villes à l'interieur du pays, des affrontements entre militants notamment de Lamuka et agents de l'ordre, entraînant des pertes en vies humaines ont été enregistrés.
Les élections sont prévues le 23 décembre. La campagne se termine deux jours avant.
Ces élections sont considérées comme étant historiques car elles devraient consacrer la première alternance pacifique au pouvoir.
Merveil Molo, stagiaire