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Le Chef de l'État, a, jeudi 28 mars, levé la mesure suspendant l'installation des sénateurs élus le 15 mars dernier après réception d'un rapport préliminaire du procureur général près la Cour de Cassation sur les allégations de corruption qui auraient émaillées les élections sénatoriales organisées dans 24 de 26 provinces de la République démocratique du Congo.
Pour Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, "cette décision prise par Félix Tshisekedi discrédite toutes les institutions".
"Cette décision d'installer le Sénat malgré les allégations de corruption jette un discrédit sur toutes les institutions. Elle démontre que le pays n'est pas prêt à faire des réformes structurelles nécessaires pour son développement. On ne guérit pas le cancer avec du cosmétique", a-t-il indiqué via Twitter.
Il sied de noter qu'après la levée de cette mesure, les sénateurs élus seront installés le samedi 30 mars.
Au terme de la réunion interinstitutionnelle tenue le 18 mars dernier, le Président Tshisekedi avait pris trois résolutions majeures entre autre la suspension de l'installation des sénateurs nouvellement élus à cause des soupçons de corruption, le report sine die des élections des gouverneurs et l'ouverture des enquêtes sur les allégations de corruption.
Cette décision faisait suite aux manifestations de colère organisées par les militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", à travers le pays, après l'échec de leur parti aux sénatoriales.
Merveil Molo/Stagiaire