Révision : Moni Della, denonce le “schéma glissement” de boshab

Mercredi 31 décembre 2014 - 09:47

Le pouvoir en place ne désarme pas pour multiplier des manoeuvres politiciennes afin de s’éterniser au pouvoir au-delà de 2016. Hier, c’était la proposition des lois de Delly Sessanga, que le pouvoir tente d’en user pour écarter des compatriotes à la course présidentielle, aujourd’hui, c’est une autre proposition, fruit de Boshab qui teint a inscrire une loi obligeant l’organisation de la présidentiel couplé aux élections législatives.
Pourtant, il y a une jurisprudence qui exige l’organisation de la présidentielle aux législatives et non une loi, que le pouvoir suggère d’inscrire dans la loi électorale une fois adoptée aux parlements. Moîse Della, secrétaire général du RCD-KN, tire la sonnette d’alarme à la classe politique Rd-congolaise, que derrière la proposition des lois de Boshab se cache l’intention machiavélique du pouvoir de prolonger le mandat de Joseph Kabila au-delà de 2016. Ici Della fustige le dilatoire selon lequel, le pouvoir en place tient mordicus à organiser le recensement avant les présidentielles.

Pour Della, la procédure que veut emprunter la Kabilie, est suicidaire du faite qu’aucune loi n’exige le couplage des législatives au présidentiel. Le mieux serait selon lui, d’organiser l’élection présidentielle avant même les législatives qui risquent de prendre du temps, en termes s’il faut prendre en compte le découpage territoriale, que Della dit aussi d’une astuce de la mouvance présidentielle pour s’accaparer du pouvoir arbitrairement. «Si pour identifier des fonctionnaires, le gouvernement prend quatre années, alors qu’en sera-t-il du recensement d’une population de plus de septante millions d’habitants ?», s’interroge, le dur à cuire, Della. L’opposant souhaite à ce que, Malumalu organise les élections avec l’actuel loi électorale qui est en vigueur du faite la CENI a organisé l’élection à Befale avec la même loi qui n’a été révisitée. Sur ce, l’ancien Vice-ministre de l’information déduit que, Kabila n’envisage pas un seul instant de partir en 2016, comme l’exige la Constitution suite à ces manoeuvres politiciennes. Parce que, lesdites manoeuvres ont pour conséquence de prolonger le mandat de Kabila, qui scrute l’actualité politique à l’horizon qu’à l’interne qu’à l’externe.

A l’externe, pour Della, sieur Kabila cherche a jouer avec le temps avec la prolongation de son mandat en gardant un oeil regardant sur le mandat de Barack Obama qui prend fin en 2016 et de François Hollande en 2017, c’est donc la stratégie de Kabila d’après de Della. A l’interne, Kabila envisage un dialogue en 2015, pour ouvrir la voix à une transition en 2016, suite aux pressions qui pèsent sur lui pour son départ, analyse l’ancien administrateur de la RLTV, plastiqué par le pouvoir. Des dilatoires sur dilatoires selon Della qui mettent en garde Kabila s’il persistait dans cette logique de se maintenir au pouvoir en violant délibérément la Constitution. Face à cela, Della convie les Rd-Congolais à user de l’article 64 qui donne plein droit et pouvoir aux peuples de s’opposer à toute imposture si Kabila signé et persistait dans sa logique de violer la Constitution.
YVES BUYA

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