Rumeurs de réconciliation à l’UDPS : les précisions de Mavungu

Mercredi 17 juin 2015 - 10:50

Des rumeurs persistances circulent voici plusieurs semaines à Kinshasa et en dehors du pays au sujet d’un prétendu processus de réconciliation dans lequel se seraient engagés Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS, et certains anciens cadres ayant quitté le parti ou s’étant auto-exclus pour des raisons diverses. Certaines sources ont même fait état d’une manœuvre de réunification entre certaines dissidences et la « maison mère ».

C’est vraisemblablement pour tordre le cou aux ragots que le Secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, a tenu à clarifier les choses dans un communiqué daté du mardi 16 juin 2015 et déposé le même jour à la rédaction du quotidien « Le Phare ». Ledit communiqué est libellé comme suit : « En rapport avec les bruits qui circulent depuis un temps et concernant la réconciliation à l’UDPS, le Président et Chef du Parti nous a chargé d’informer l’opinion tant nationale qu’internationale de ce qui suit :
– 1. L’adhésion à l’UDPS est libre, la sortie aussi ;
– 2. Toutes les personnes ayant eu à un moment donné à quitter le parti pour l’une ou l’autre raison sont libres de rejoindre les rangs ; mais dans ce cas, elles reprennent les activités à la cellule ;
– 3. Ce communiqué met fin à ce débat ».

L’on retient de la réaction d’Etienne Tshisekedi, à travers la plume de son Secrétaire Général, qu’aucune opération ou formalité de réconciliation n’est en cours à l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social). Le parti continue son chemin avec les cadres et combattants restés fidèles à son combat politique basé sur la non violence, la conquête du pouvoir par des voies démocratiques, le retour à l’Etat de droit en RDC, la bonne gouvernance, la justice sociale et distributive, la recherche du bien-être collectif, le respect des droits de l’homme, la promotion de liberté d’expression et d’opinion, etc.

Un message clair est envoyé en direction des cadres ayant pris la tangente hier et aujourd’hui : la porte du parti ne leur est pas fermé mais leur retour au bercail passe par le tamis des cellules de base, installées dans les quartiers en milieux urbains et dans les villages en milieux ruraux. L’exercice parait difficile mais l’histoire du parti renseigne que certains cadres repentis s’y étaient déjà soumis dans le passé. Point n’est besoin de citer des noms, pour ne pas blesser des susceptibilités.
Kimp