RDC-Marche du CLC : "la mobilisation n'a pas été à la hauteur de ce qu'on aurait pu réellement attendre", (Christian Mwando)

Lundi 21 octobre 2019 - 19:13
Image
7sur7

Lors d'une interview accordée ce lundi 21 octobre 2019 à 7SUR7.CD, le président de l'Union Nationale des Démocrates Fédéralistes, UNADEF, est revenu sur la marche du Comité laïc de coordination ( CLC) organisée ce 21 octobre dans la capitale.

Pour Christian Mwando, le bilan de cette journée de dénonciation de la  corruption et de l'impunité est mitigé.

"La journée s'est globalement bien passée bien que la mobilisation n'a pas été à la hauteur de ce qu'on aurait pu réellement attendre mais j'ai cru comprendre qu'au niveau du CLC ce n' était pas l'objectif ", affirme ce député national.

Il y a des choses poursuit-il qui n'ont pas bien marché je pense, notamment en ce qui concerne les itinéraires. "vous comprendrez que pour une marche initialement prévue le 19, c'est seulement le 20 après midi que les itinéraires ont été communiqués par WhatsApp", a-t-il renchéri.

Malgré ses quelques ratés, Christian Mwando ne rejette pas la stratégie de la marche comme moyen de faire pression à l'actuel pouvoir afin que ce dernier veille à la bonne gouvernance.

"Je pense que les marches sont les moyens par excellence, pacifiques, pour exprimer un point de vue, un mécontentement, un soutien. Je pense que ça était opportun de faire cette marche et comme on l'a dit par le CLC, l'essentiel n'était pas le nombre mais l'acte posé pour que les autorités en place comprennent qu'il faut changer des attitudes, il faut changer de comportement", a-t-il expliqué.
 
S'agissant des thématiques à la base de cette marche, Christian Mwando estime que celles-ci ont touché plus d'un et que si les choses étaient mieux organisées, surtout  le calendrier des intineraires la mobilisation allait être au rendez vous.

Pour rappel, le Comité laïc de coordination avait tenu à organiser une marche pour entre autre dénoncer le détournement de 15 millions de dollars américains, la corruption et l'impunité qui selon lui commence à caractériser le nouveau régime en place en République Démocratique du Congo.


Elysée Odia