Secteur minier du Tanganyika : Congo Jia Xin se félicite de l'amélioration progressive du climat des affaires (Tribune)

Mardi 2 février 2021 - 19:30
Image
7SUR7

Depuis près de trois ans, le secteur minier dans la Province du Tanganyika connait une avancée significative et progressive. Jadis, des cas de fraude minière ont été déplorés par divers acteurs sociopolitiques soucieux de voir les ressources minières profiter aux populations et à l’Etat. Mais, aujourd’hui, l’ampleur a, sans conteste, diminué d’intensité en ce sens que les minerais sont achetés et exportés ‘’proprement’’, sans forcément, passer par des voies douteuses ou clandestines comme cela avait été observé dans le passé à Kalemie. 

La société Congo Jia Xin, étant une Entité de traitement de catégorie A se livrant aux opérations de traitement des minerais visant le concentré comme produit marchand, constate objectivement les progrès réalisés au jour le jour dans ce secteur vital de développement dans la Province du Tanganyika où elle est en ces jours très active. Parlant de notre activité minière dans ce côté-là de la République, il sied de noter que notre travail se déroule dans le respect du code minier et tout l’arsenal des textes promouvant la traçabilité des minerais.

Contrairement à ce qui a été cité abusivement à notre encontre (par manque d’informations fiables bien sûr) dans un article sur l’un des sites d’actualité du Pays. La Congo Jia Xin respectueuse des normes tant nationales qu’internationales tient à rassurer l’opinion qu’elle continuera à se conformer, à la lettre, aux normes exigées dans le domaine minier. Une erreur se serait lissée dans cet article en citant singulièrement la Société Congo Jia Xin. Sans prêter des intentions de mauvaise foi à l’auteur de l’article, nous estimons, au regard de ce déficit d’information vérifiée et vérifiable sur les rouages fonctionnels du secteur minier, que tout porte à croire qu’il est d’une nécessité absolue d’éclairer l’opinion sur quelques considérations informatives ci-dessus.

L’Entité de traitement de la catégorie A est autorisée à s’approvisionner auprès des exploitants artisanaux, des négociants, des comptoirs, des coopératives minières et des titulaires des droits miniers en cours de validité. Comme c’est le cas de la Société Congo Jia Xin. Cela dit, tous nos minerais achetés et exportés proviennent de cette chaine d’approvisionnement, laquelle chaine est claire et certifiée par des services publics habilités. 

Faisant suite au premier point, pour une entité de traitement des minerais de catégorie A, l’acquisition d’un titre minier n’est pas une condition sine qua non pour s’activer dans l’achat et l’exportation des minerais. Ce qui est incontestablement important, est d’avoir juste l’agrément en bonne et due forme. 
Dans cet ordre d’idées, comme l’a fait remarquer l’auteur de l’article qui parle des entités dépourvues des concessions, il est à souligner, par ailleurs, que la loi est claire à ce sujet en insinuant qu’une entité de catégorie A n’a pas fondamentalement l’obligation d’avoir un site, mais plutôt d’œuvrer en respectant scrupuleusement les manuels de traçabilité, à l’exemple du guide de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique, OCDE, de l’Arrêté Ministériel N°0138/CAB.MIN/MINES/01/2019 du 26 février 2019 modifiant et complétant l’Arrêté Ministériel N° 3163/CAB.MIN/MINES/ 01/2007 du 11 Août 2007 portant règlementation des activités de l’Entité de traitement et de l’entité de transformation des substances minérales, et à cela peuvent s’ajouter, d’autres dispositions sur le devoir de diligence concernant les chaines d’approvisionnement responsable des minerais. 

En tant qu’entité de traitement des minerais de catégorie A, la Société Congo Jia Xin fait un effort de s’afficher en bon élève concernant le respect des procédures en vigueur. Bien structurée ou organisée, elle se veut respectueuse des textes, une des conditions indispensables à l’essor économique dont elle est contributrice, sur le plan tant provincial que national, à travers les recettes issues du secteur minier qu’elle veut prospère à la fois pour les communautés locales et pour l’Etat congolais. 

Le climat des affaires dans ce secteur s’est profondément amélioré en dépit de quelques défis qui donnent encore à penser aux manœuvres frauduleuses dans l’achat et l’exportation des ressources minières. L’afflux d’entités de traitement à pied d’œuvre au Tanganyika à ces jours n’existait pas il y a trois ans, à part quelques-unes qui opéraient en cachette, sinon, dans le noir. Dans cette même province, deux notions font avancer sensiblement le secteur minier, à savoir d’un côté, le comité local de suivi et de l’autre, le comité provincial de pilotage, un cadre d’échanges permanent autour des questions minières entre l’exécutif, la société civile, la FEC et d’autres acteurs miniers dont les Entités de traitement.

Ce changement positif, certes, progressif, répond à la volonté de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat qui entend impulser une gouvernance minière axée sur le développement comme dans tout Etat de droit digne de ce nom. C’est le lieu ici de le féliciter, et partant, Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Tanganyika, interpelé à faire mieux encore, via le Ministère provincial en charge des mines, pour leur intelligentsia d’assainir chaque jour un peu plus ce secteur.  

Fait à Tanganyika, le 02 février 2021
Chargé des opérations et Traçabilité/CJX-Tanganyika