Sud-Kivu : Le Mouvement Kamerhe Libre dénonce "les menaces de fragilisation" de l'UNC par d'autres partis

Vendredi 5 mars 2021 - 21:05
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Le mouvement Kamerhe Libre (MKL) dénonce les menaces de fragilisation dont est victime l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti politique cher à Vital Kamerhe.

Dans une déclaration faite à la presse ce vendredi 5 mars 2021, cette structure qui milite pour la libération de l'ancien directeur de cabinet du président de la République souligne que depuis l'arrestation du président national de l'UNC, son parti est menacé de division par d'autres partis politiques.

Selon Anaclet Barahnyi, coordonnateur de ce mouvement, l'UNC subit à ce jour plusieurs provocations politiques et certains de ses cadres dont les députés sont victimes de chantage et d'acharnement.

"Certains partis usent de leurs moyens pour effacer toute trace de l'UNC. Cap pour le changement(CACH) ne serait pas au pouvoir sans l'UNC, et Vital Kamerhe constitue aujourd'hui la cible pour l'empêcher à se représenter en 2023. D'où, son maintien en prison. Au Sud-Kivu par exemple, certains députés provinciaux de l'UNC font l'objet d'acharnement et un autre vient d'être invalidé. Toutes ces menaces de fragilisation sont insupportables. Comme si la maltraitance que subit Vital Kamerhe ne suffisait pas, c'est son parti qui est maintenant menacé", a-t-il déclaré.

Il affirme que les électeurs et la "base" de Kamerhe vont bientôt agir pour "barrer la route aux menaces contre l'UNC et le complot contre Vital Kamerhe".

Dans le même cadre, le MKL invite la hiérarchie de l'UNC à se prononcer dans l'urgence sur "la détention injuste de Vital Kamerhe et les menaces contre son parti"

Il sied de rappeler que le 20 juin 2020, le président national de l'UNC, alors directeur de cabinet du chef de l'État, a été condamné à 20 ans de travaux forcés pour  détournement des deniers publics.

Déogratias Cubaka, à Bukavu