En effet, Il n’y a qu’une personne informée, éduquée et sensibilisée qui peut se prémunir d’une contamination au VIH-SIDA, c’est aussi une personne informée, éduquée et sensibilisée qui peut surmonter la discrimination contre une personne atteinte du VIH-SIDA. Lorsque nous n’aurons plus de nouvelles infections grâce à des personnes informées, éduquées et sensibilisées, les cas des décès liés au VIH-SIDA se retrouveront en chute libre. Il y a aussi de l’espoir pour ceux qui sont déjà atteints par le VIH. En effet les traitements contre le VIH-SIDA sont de plus en plus efficaces et comportent de moins en moins d’effets secondaires. Ces médicaments permettent d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes et d’allonger leur durée de vie.
Un jour, dans un avenir de plus en plus proche, grâce aux progrès scientifiques et techniques, on aura un traitement qui permettra d’éliminer une fois pour toute le SIDA de la liste des maladies incurables. Toutefois, il nous convient de nous poser une question, celle de savoir à qui appartient le devoir d’informer, éduquer et de sensibiliser ? La réponse est que c’est le devoir de chacun, oui, de chacun de nous. Aussi bien la plus haute autorité politique que le simple citoyen, aussi bien le chef d’entreprise que le huissier le moins gradé, aussi bien le père ou la mère de famille que le cadet,… bref c’est le devoir de chacun, c’est-à-dire que tous dans notre communauté nous devons faire de cet objectif notre objectif et œuvrer pour l’atteindre en sachant que la négligence de chacun de nous nuira forcement à tous.
« Il nous convient aussi de relever le fait que ce virus frappe sans discrimination d’âge et qu’un enfant peut en être porteur à lors qu’il vient à peine de naître, c’est pourquoi le PEPFAR établi des priorités pour la prévention ciblée ; la prévention de la transmission de la mère a l’enfant (PTME), les services de soins et de traitement pour les enfants, la coïnfection tuberculose/VIH, et la prévention parmi les populations clés et population à risque », renseigne le communiqué, qui ajoute que cette année à la particularité d’avoir placé l’humanité face à un autre défi, il s’agit d’Ebola.
Cette maladie est encore apparue en République Démocratique du Congo, où elle a sévi à Djera dans la province de l’Equateur causant plus de 30 décès. Aujourd’hui, grâce à une réaction prompte des autorités congolaises, au professionnalisme des équipes médicales et paramédicales de la Rdc et au soutien de la communauté internationale, l’épidémie dans ce pays est cliniquement sous contrôle.
Beaucoup reste à faire
En effet, quand on doit faire face à un ennemi invisible, mortel, qui déstructure les liens sociaux, rendant dangereux un geste aussi simple, amical et courtois que se serrer la main lors d’une salutation, il est facile de glisser dans la psychose. Tout comme avec le VIH-SIDA, l’information, l’éducation et la sensibilisation demeurent des outils efficaces pour prévenir la maladie et la psychose qu’elle fait naître. Et ce rôle d’informer, d’éduquer et de sensibiliser revient encore à tout membre des communautés locales sous le leadership des autorités sanitaires du pays.
Tous les grands défis de la planète révélant des héros, et dans les défis face aux différentes épidémies, des héros continuent à se révéler. Il s’agit entre autres des personnels médicaux et paramédicaux qui au péril de leurs vies accomplissent leur devoir et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour soigner les malades et assister les communautés affectées. Tous ces héros qui se sont ainsi impliqués dans les diverses lutte en général et en particulier dans la lutte contre le VIH/SIDA, sans distinction de nationalité, race, genre, ou toute autre forme de différence méritent d’être respectés à leur juste valeur et la mémoire de ceux et celles qui y ont laissé la vie mérite d’être honorée.
Alors que nous nous approchons de 2015, nous devons évoquer les objectifs du millénaire pour le développement qui sont : réduire l’extrême pauvreté et la faim, assurer l’éducation primaire pour tous, promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies, assurer un environnement durable et mettre en place un partenariat mondial pour le développement. Dans l’atteinte de ces objectifs, la République Démocratique du Congo a réalisé des progrès qu’il convient de saluer et des efforts de toutes natures sont quotidiennement déployés à cet effet. Mais beaucoup reste encore à faire et des réformes courageuses ainsi que des initiatives ambitieuses doivent être mises en place pour que le bilan soit pleinement satisfaisant et reflète la place que doit occuper la République Démocratique du Congo, ce pays au grand potentiel économique.
JMNK