Le ministre de la Santé publique, Dr Félix Kabange Numbi a transmis hier jeudi 11 septembre 2014 à la rédaction du journal le Phare, la situation actualisée de l‟épidémie d‟Ebola qui sévit dans la province de l‟Equateur. Sur base des données lui communiquées en dernière minute, par ses différents services, le titulaire de la Santé en République démocratique du Congo a signalé dans l‟après-midi que le bulletin médical à Boende se présente de la manière suivante : 3 nouveaux cas et au total, 7 cas en isolement dont 2 à Boende et 5 à Lokolia. Il a indiqué qu‟à ce jour, 66 cas ont été enregistrés, dont 24 confirmés par le laboratoire, 16 suspects et 26 probables. Le tableau sanitaire de Boende présente aussi 37 décès depuis le début et 394 contacts sont suivis. 38 examens de laboratoire ont été réalisés à ce jour. En outre, Dr Félix Kabange a signalé que la formation des formateurs et des enseignants a déjà été faite, de même que la distribution des désinfectants dans les villages est en cours et la séance psycho-éducative à la population du village Ituku a été dispensée. Toujours dans le même registre, une dépêche de la Radio onusienne relève que dans la journée d‟hier, Félix Kabange a donné son aval à l‟Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l‟utilisation du sérum expérimental dans notre pays. Le ministre de la Santé publique s‟est pour sa part, réjoui de la décision de l‟OMS de procéder à l‟expérimentation au recours des « sérums des convalescents », afin de permettre un traitement contre cette épidémie d‟Ebola qui à ce jour, a déjà causé 37 cas de décès. Il fait savoir que ce traitement avait fait déjà l‟objet d‟expérimentation en 1995 en RDC. C‟est donc sur base de bons résultats enregistrés que ce sérum a reçu le feu vert des autorités sanitaires de l‟OMS pour son introduction dans la chaîne de traitement. Félix Kabange a déclaré qu‟avant son aval, l‟option d‟étendre l‟usage de ce produit pharmaceutique dans la province de l‟Equateur avait fait l‟objet de débat, lors d‟une réunion qui a rassemblé les autorités congolaises et les scientifiques. Au niveau du secteur de Djera, l‟on croit savoir qu‟en même temps qu‟elles administrent ce nouveau traitement, les équipes médicales sur le terrain enregistrent les réactions des malades, les effets secondaires éventuels, ainsi que le taux de guérison des personnes affectées par l‟épidémie. Le ministre de la Santé publique a également tenu à préciser qu‟au cas où le taux de mortalité était revu à la hausse au niveau de Djera, une mesure de préparation de placement frais congelé pour les transfusions était déjà mise en marche. Toutefois, a-t-il conclu, cette procédure va consister à prélever les sérums des convalescents et de récupérer du sang chez des personnes affectées par une maladie et qui ont réussi à en guérir pour les transfuser aux personnes malades.
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