Economie

Un manque à gagner évalué à plusieurs millions de dollars suite à la grève de quelques heures observée aux ports de Banana, Boma, Matadi, Kinshasa, Mbandaka et Kisangani …  

Dans un communiqué officiel daté du 9 novembre 2015, le groupe de logistique « Necotrans » annonce l’acquisition de la société MCK (« MiningCompany Katanga »), spécialisée dans les services logistiques et le génie civil pour le secteur minier en République démocratique du Congo (RDC).

Ça bouge dans les mines de l’ex-province du Katanga. Après l’arrêt des activités de Glencore dans les mines du Kolwezi, c’est le tour de Mining Company Katanga, entreprise appartenant à Moïse Katumbi, gouverneur de l’ex-province du Katanga, de céder ses activités à Necotrans, ce géant groupe mondial qui excelle dans la logistique.  

(Agence Ecofin) - Le groupe de logistique Necotrans annonce l’acquisition de la société MCK (« Mining Company Katanga ») spécialisée dans les services logistiques et le génie civil pour le secteur minier en République démocratique du Congo. Avec environ 1900 collaborateurs et une flotte de 500 engins et camions, MCK est le leader dans son secteur (préparation, découverture et entretien des mines, extraction et transport du minerai) et intervient auprès des plus grandes compagnies minières installées dans la province du Katanga (sud du pays).

Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale du Congo a noté que le taux débiteur des banques, au cours du mois d’octobre, s’est quasiment maintenu à son niveau du mois passé. Soit 19,17% pour la monnaie nationale et 13,81% pour la monnaie étrangère, a fait savoir son président au cours de la conférence de presse tenue après la dixième réunion ordinaire de l’année.

Après l’échec des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), à la Conférence économique africaine, les participants ont décidé de mettre les bouchées doubles pour que les quinze prochaines années consacrent la fin de la pauvreté et des inégalités sur l’ensemble du continent noir.  

Les rideaux de la dixième édition de la Conférence économique africaine sont tirés, avec une détermination de surmonter les défis de la dépendance à l’égard des produits de base, qui représentent plus de soixante pour cent des exportations. Les conférenciers ont pris l’option de se pencher sur le développement inclusif, base d’une lutte contre la pauvreté et les inégalités. De donner priorité aux infrastructures, à la promotion de l’inégalité de genre et l’amélioration de la qualité de l’éducation.

L’Afrique est prête à se prendre en charge, aussi dans la définition de sa stratégie de développement que dans la production des statistiques économiques. A Kinshasa, une dynamique est née. Pour le ministre sénégalais du Plan, le PNUD et la CEA (Commission économique africaine) doivent se mettre ensemble dans l’organisation d’une réunion pour la production des statistiques en Afrique. Le développement de l’Afrique, dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale, passe également par là.  

La 10ème Conférence économique africaine (CEA) s’est ouverte hier à la Cité de l’Union africaine (UA) à Kinshasa/Ngaliema. C’est le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, représentant le Chef de l’Etat Joseph Kabange, qui a ouvert les travaux de cette rencontre placée sous le thème : « Lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le développement humains après 2015 ».  

L’Afrique, réunie à Kinshasa, veut vaincre à jamais les fléaux qui empêchent son développement. Des experts recherchent un consensus dans la stratégie de lutte contre la pauvreté et les inégalités à l’échelle du continent noir pour les quinze années à venir.