Politique

Dans un entretien à la Voix de l’Amérique, le patron de la Céni a fait le constat que la présidentielle ne pouvait être organisé dans les délais constitutionnels que si les acteurs politiques renonçaient à réviser le fichier électoral, ce qui nuirait à la crédibilité du scrutin. Corneille Nangaa s’est dit prêt à saisir la Cour constitutionnelle pour demander un report de la présidentielle.
Le débat était houleux, lundi dernier, au Conseil de sécurité des Nations unies où le dossier de la région des Grands Lacs était inscrit dans le débat Et comment parier de la stabilité dans les Grands Lacs sans faire allusion à la crise politique qui se profile en RDC en raison du retard pris par la Céni dans l’organisation des élections dans les délais constitutionnelles, essentiellement la présidentielle ?
Un atelier a été organisé hier mercredi à la maison des élections  par la commission électorale nationale indépendante sur la coordination des activités de sensibilisation et d’éducation électorale pour un processus électoral inclusif, crédible, transparent et apaisé en République démocratique du Congo. Cet atelier organisé en partenariat avec le PNUD a rassemblé les partenaires techniques et financiers de la Ceni. Pour le responsable du projet d’appui au cycle électoral du PNUD  en RDC cet atelier s’inscrit droite ligne droite ligne des objectifs du plan
’’Le problème qui se pose et dont il faut absolument  discuter n’est véritablement pas celui de la saisine de la Cour Constitutionnelle, encore moins celui de l’organisation des élections au cours du cycle électoral constitutionnel qui s’achève en 2016 mais bien,  des raisons évoquées par la Centrale Electorale comme obstacles majeurs à l’organisation des élections.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Déclaration de Son Excellence M.
L’affaire remonte à novembre 2015. Le PGR, Flory Kabange Numbi, avait demandé la levée des immunités de trois Honorables Députés de l’opposition. Notamment, Muhindo Nzangi du Mouvement Social pour le Renouveau de Pierre Lumbi, Fabien Mutomb et Samy Badibanga de l’UDPS Tshisekedi. Les trois élus du peuple sont accusés, selon le PGR, de «Faux et usage de faux». Ce réquisitoire, il faut le rappeler, avait alors suscité un tollé au sein de l’Assemblée nationale. Alors qu’on la croyait enterrée, l’affaire refait donc surface.
Dans un communiqué de presse, signé par son président en exercice l’honorable patriarche Charles Mwando Nsimba, en date du 21 mars 2016, le G7 persiste et signe: « Si le président de la République n’est pas élu avant le 19 décembre 2016, il se créera une vacance de la présidence de la République qui appellera de plein droit, conformément aux articles 75 et 76 de la Constitution, un régime d’intérim à la tête de l’Etat ».
La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a appris avec tristesse l’assassinat du Révérend Père Vincent Machozi Karunzu, prêtre assomptionniste.
Mais avant la séquence de la capitale belge, le coordonateur du Front du peuple s’était rendu le lundi 21 mars à La Haye pour réconforter JP Bemba.