Politique

Ils  ont bouclé la première phase des consultations auprès des forces vives du pays. Lundi 4 janvier 2016, les prélats catholiques  ont, en effet,  rendu public un communiqué dans lequel ils réitèrent leur appel à un dialogue répondant aux aspirations de tous pour l’intérêt supérieur du pays.  Un Comité de suivi, composé de six Archevêques Métropolitains, du Président et Vice-Président de la CENCO, a été mis en place.

Les initiatives des consultations pour, officiellement, tenter de débloquer le processus électoral se multiplient. Mais, les objectifs cardinaux ne sont toujours pas les mêmes. En juin 2015, le Président Joseph Kabila a initié des consultations devant aboutir à un dialogue politique national pour des élections apaisées. Dans la foulée, les Gouverneurs de province, fin mandat, dans une anxieuse attente d’éventuelles nominations comme Commissaires spéciaux à la tête de 21 nouvelles provinces, ont conduit des consultations dans l’hinterland.

A la suite des contacts menés auprès des acteurs politiques et ceux de la Société civile, les évêques membres de la Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO) en appellent à un sursaut patriotique. Sous la signature de son président, Mgr Nicolas Djomo, évêque de Tshiumbe, la CENCO prend position quant à la tenue du dialogue politique national voulu inclusif par le chef de l’Etat, son initiateur. Ce, à l’issue des consultations menées du 28 au 30 décembre 2015.

Il ne suffit pas de dire « dialogue ». Il faut encore voir la fonction d’un « dialogue ». Mais, précisons d’entrée de jeu  que le dialogue n’est ni une singularité congolaise ni une exception. Il constitue la régularité même du fonctionnement des Institutions républicaines et démocratiques. En effet, en démocratie, où les divergences des intérêts sont reconnues et font l’objet d’équilibrages et d’arbitrages incessants, tout est matière à débat, et toute décision est le résultat d’un débat.

L’ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) et Secrétaire général du Parti lumumbiste (PALU), AntoineGizenga Funji, s’est entretenu lundi 4 janvier 2016 en sa résidence de Mont Fleuri à Kinshasa avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il lui a recommandé de « protéger le Congo avec des élections apaisées ». «Nous sommes venus premièrement rendre grâce à Dieu pour avoir ramené le Patriarche en bonne santé. Nous lui avons fait voir que le pays a encore besoin de lui.

La Grande Bretagne est le deuxième partenaire de développement le plus important de la République démocratique du Congo (RDC), après les Etats-Unis. Londres dépense annuellement 550 millions Usd en faveur de la RDC.

Eu égard à la situation préoccupante de la RDC, la CENCO invite la classe politique et les forces vives de la Nation à un sursaut patriotique.

Buma, samedi 2 janvier 2016. Tels des pèlerins, les principaux dirigeants de la Majorité présidentielle, du PPRD et du Palu s’inclinent pour saluer Antoine Gizenga. Simple cadeau de fin d’année aux nationalistes lumumbistes ou bonne résolution pour 2016 ? C’est l’une des questions-clé de ce début d’année. Jusque dans sa quatre -vingt onzième année, Antoine Gizenga prône et prêche l’unité du bloc nationaliste lumumbiste.

Dialogue ? On en reparle .Soudainement . Ou presque. Paradoxe : ce n’est pas à l’initiative du Pouvoir. Cette fois-ci ce sont les Evêques qui sont à la manœuvre. Comme ces étrennes qui arrivent au moment où l’on s’y attend le moins, le Saint-Père a exhorté notamment les Congolais au dialogue. Un cadeau de fin d’année pour le moins inespéré.

Tout le monde attendait sa position par rapport au « Front Citoyen 2016 », cette structure née après les assises auxquelles avaient pris part les acteurs politiques de l’Opposition congolaise et les opérateurs de la Société civile à Dakar; au Sénégal. Désormais c’est fait. Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Kata.nga a finalement déclaré son appartenance politique.   Dans une déclaration faite à la presse, notamment à Radio. France Internationale (RFI), le président du TP Mazembe a annoncé dimanche 3 janvier à Lubumbashi son appartenance à l’opposition politique.