Le chef de l’Etat a convoqué ce forum en novembre et envisagé la co-modération internationale, comme le voulait le parti cher à Etienne Tshisekedi.
C’est fait. Dans un message radiotélévisé à la nation, le président Joseph Kabila a annoncé, samedi 28 novembre, la convocation d’un "dialogue politique national inclusif ". Il n’y a donc plus de raisons que ce forum n’ait pas lieu. L’UDPS, la principale force de l’opposition, voit toutes ses demandes satisfaites.
Politique
Le bureau politique de la Majorité présidentielle invite la population congolaise à accompagner le Président de la République dans le dialogue politique « pour la quête vers une démocratie normale ».
À moins d’un an de la fin officielle de son mandat, le président de la RDC «veut faire un coup d’État constitutionnel», a affirmé dimanche 29 novembre l’opposant Vital Kamerhe, un ancien allié de Jospeh Kabila.
«En appelant à un nouveau système électoral, il veut faire passer le pays dans une nouvelle République», a déclaré à l’AFP le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), le troisième parti de l'opposition à l'Assemblée nationale.
Selon M.
Il n’appartient pas à Joseph Kabila de convoquer le dialogue. Il n’a rien dit de nouveau dans sa déclaration et tout ce qu’il a, était connu déjà. L’ultimatum de l’Udps est maintenu jusque lundi 30 novembre à minuit pour que le secrétaire général de l’Onu désigne un médiateur.
Les ténors de la Dynamique de l’opposition et ceux du G7 ont appelé, dans une déclaration commune, le peuple à appliquer l’article 64 de la constitution contre le régime Kabila qui veut s’éterniser au pouvoir. Pour eux, Il est clair que la haute trahison est constatée de la part de M. Kabila qui compte renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir. Il n’y a plus de doute possible. Il n’y a plus de procès d’intention qu’en décidant de la convocation de son fameux
et en précisant les contours, M.
Le porte-parole de la Majorité présidentielle, Alain Atundu, affirme que l’objectif principal du dialogue politique n’est pas la prolongation du mandat présidentiel.
Constitué pour les membres observateurs du Comité adhoc d’audit du fichier électoral de la RD Congo réalisé par l’OIF, ce cadre voulu structurel est appelé notamment à assurer le monitoring des recommandations formulées par le rapport final de cet audit.
Un Comité de suivi du fichier électoral (CSFE) vient d’être mis en place.
Le président national de l’Opposition patriotique et républicaine (OPR) a déclaré, le samedi 28 novembre dernier, que cette plateforme politique appuie l’idée de l’organisation d’un dialogue politique en RD Congo sans médiation internationale.
Le Vice Premier ministre aurait du démarrer son propos par des excuses pour avoir induit la République en erreur. Lors de l’adoption de la loi sur la programmation de l’installation des nouvelles provinces, il avait opiné lors des débats qu’il installerait les nouvelles provinces dans les délais. Le débat de ce jour sonne comme un tocsin de l’échec de sa politique en la matière, et non pas de la toxine encore que la cloche retentit et ne secrète point.
Je voudrais faire quelques observations liminaires afin de remettre le Vice-Premier ministre sur la voie des principes.
C’est sous le signe de plus d’efficacité et de cohésion provinciale que s’inscrivent les dernières mises en place.
Le gouverneur du Kongo Central, Jacques Mbadu, vient de procéder à un changement dans son cabinet, au sein du gouvernement provincial et de la Cellule de la cohésion provinciale (CCP). Aux termes d’une série de 14 arrêtés qu’il a signés à l’issue du conseil des ministres tenu à Boma, deuxième ville portuaire du Kongo Central, un nouveau poste vient d’être créé : le secrétariat du gouvernement provincial.
Elie Ngoma Binda est nommé secrétaire général du gouvernement provincial.