Politique

Les principaux acteurs de la société civile se sont prononcés pour la tenue du dialogue afin de dégager le consensus sur les questions électorales. Au cours d’une déclaration dimanche à Kinshasa, ils ont estimé que le dialogue reste le seul cadre pour résoudre tous les différends. ‘‘Déclarons soutenir la tenue du dialogue politique
A deux jours de l’expiration de l’ultimatum lui lancé par l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, le président Joseph Kabila vient de convoquer le Dialogue. Le timing de l’annonce est une concession aux ukases de l’UDPS qui menaçait le régime de ne plus prendre part au Dialogue dépassée le mois de novembre.
La grâce présidentielle sera accordée à quelques prisonniers politiques. Pour décrisper la tension politique actuelle avant le dialogue, le président Kabila a indiqué dans son message annonçant le dialogue que la grâce présidentielle sera accordée au cas par cas. Pour dire que ce ne sont pas tous les détenus politiques qui vonthumer l’air frais de liberté. Pourtant, tous les leaders de l’opposition qui étaient reçus par le chef de l’état lors des
L’attente a été trop longue mais finalement le dialogue est convoqué. Le président Joseph Kabila s’est exprimé samedi soir à la télévision nationale pour annoncer le dialogue. Il a évoqué les difficultés qui ont mis en mal le processus électoral. Des divergences majeures ont opposé la classe politique sur plusieurs questions liées au processus électoral. ‘‘Chaque jour qui passe des divergences profondes d’opinion apparaissent sur la scène politique nationale au point de menacer aussi bien l’édifice de notre jeune démocratie que l’unité
Le Bureau politique du Mouvement du peuple congolais pour la république a rappelé et insisté sur le respect du délai constitutionnel. Soufflant sur ses 18 bougies, le parti de Jean Claude Vuemba oblige la commission électorale nationale indépendante à prendre toutes les dispositions utiles pour publier sans délai un calendrier électoral consensuel et fixer le peuple congolais sur l’organisation de l’enrôlement des nouveaux majeurs. Pour l’opposant Jean Claude Vuemba, la libération du peuple congolais est prévue le 19 décembre 2016 à 23h59.
Les leaders des sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle ont salué le ton utilisé par les évêques catholiques pour rappeler au pouvoir la ligne rouge à ne pas franchir. Ils ont approuvé totalement l’appel à la vigilance lancé au peuple congolais par la Conférence épiscopale nationale du Congo pour mettre en application, au moment opportun, l’article 64 de la constitution. Pour Mwando Nsimba, Olivier Kamitatu, Gabriel Kyungu, José Endundu, Pierre Lumbi, Christophe Lutundula et Dany Banza, les prélats catholiques ont fait preuve de courage et de sens élevé de patriotisme.
Les postes des commissaires provinciaux au Kongo central sont dissous sur décision du gouverneur de cette province, Jacques Mbadu Nsitu, qui a également réaménagé son gouvernement. La régie provinciale d’encadrement des recettes est supprimée et est remplacée par la  Direction générale des recettes du Kongo Central (DGRKC).
Des voix s’élèvent au sein de la majorité présidentielle pour dénoncer la dernière déclaration de l’Eglise catholique. Pour le porte-parole de la MP, Alain Atundu, les évêques catholiques doivent prêcher la paix et non les hécatombes. Il est inutile d’appeler le peuple à la violence et au soulèvement populaire. Le sénateur Pprd, Tekis Mulahila a mis en garde contre toute dérive qui entrainerait mort d’hommes. Les auteurs de ces appels à la violence vont répondre de leurs actes devant la justice en cas de dérapage, prévient-t-il. Le chef de file
Les candidats députés provinciaux de l’opposition sont montés au créneau pour exiger au gouvernement de rendre compte au peuple en disant la vérité sur la vraie destination des cautions perçues mais aussi sur les fonds alloués à la commission électorale nationale indépendante depuis 2012 par le parlement pour l’organisation des