Politique

La deuxième moitié de la législature s’annonce décisive. Le président de la Chambre, Aubin Minaku l’a clairement souligné lundi dans son discours d’ouverture de la session ordinaire de septembre 2014.
Les Evêques catholiques de la République Démocratique du Congo ont déterré la hache de guerre contre le Président Joseph Kabila en prenant prétexte d’une initiative imaginaire de révision de l’article 220 de la constitution, qu’ils estiment avoir été verrouillés par le constituant.
Les deux événements intervenus en début de semaine sont révélateurs sur les rapports qui vont prévaloir entre les institutions en Rdc. La ligne de fracture est établie par le débat constitutionnel.
Plus de doute possible. La rentrée parlementaire a confirmé ce que nombre d’analystes avertis subodoraient déjà. A savoir que la session de septembre, quoi que formellement budgétaire, sera frappée du sceau "Révision constitutionnelle ".
Les évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) réaffirment leur opposition à la modification de l’article 220 de la constitution. Cet article interdit notamment de modifier l’article fixant le nombre et le mandats du président de la République.
C’est l’unique point de convergence des discours de la rentrée de Kengo et de Minaku, preuve que le mal frise le crime : les banques commerciales n’en font qu’à leur tête. Elles échappent à tout contrôle. Sinon que le gouvernement,  lascivité ou laxisme, ferme les yeux.
(KINSHASA)- Le président du conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, l’abbé Jean Bosco Bahala a été suspendu de ses fonctions de président. La décision a été prise par l’assemblée plénière de l’organe de régulation des médias.