L'ancien porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga a été battu ce samedi 20 juillet 2019 à l'élection du gouverneur de la province du Sankuru.
Après le vote des députés provinciaux, c'est finalement son challenger, Joseph-Stéphane Mukumadi qui a bénéficié de la confiance des élus pour diriger ladite province.
Stéphane Mukumadi a donc obtenu a l'issue du vote 17 voix. Pour sa part, l'ancien porte-parole du gouvernement a obtenu 8 voix.
Après plusieurs reports, c'est finalement ce samedi que cette élection a eu lieu.
Politique
La plénière pour l'élection du gouverneur de la province du Sankuru vient de commencer.
Après l'appel nominal par le président du bureau Benoit Olamba, tous les 25 députés membres de l'Assemblée provinciale sont présents.
D'après nos sources, les observateurs et témoins sont aussi dans la salle. Mais, l'on signale que les deux candidats : Mende et Mukumadi ne sont pas dans la salle.
Pendant ce temps, la CENI a commencé a commencé l'installation de ces matériels.
La plénière à l'assemblée provinciale du Sankuru vient de débuter ce samedi 20 juillet 2019 pour l'élection du gouverneur de la province .
À noter que deux candidats sont en course pour cette élection. Il s'agit de Lambert Mende et Stéphane Mukumadi.
Devant la presse ce vendredi 19 juillet, le président interféderal de la jeunesse de l'Union pour la nation congolaise (UNC) de Kinshasa, a fustigé le choix du Front Commun pour le Congo, "FCC", portant Alexis Thambwe Mwamba comme candidat au perchoir du sénat.
Pour Bertin Mubonzi, c'est un mauvais casting de mettre au premier plan l'ancien ministre de la justice pour diriger la chambre haute du parlement.
"Je pense en tant que président des jeunes que le choix du FCC n'est pas un bon choix", a-t-il lâché.
Bertin Mubonzi, président de la jeunesse interféderale de l'Union pour la nation congolaise ville de Kinshasa, "UNC", s'est exprimé au sujet du retard constaté dans la mise sur pied du premier gouvernement après l'alternance pacifique au sommet de l'État entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.
D'après lui, la pierre d'achoppement dans les pourparlers entre le FCC et le CACH réside sur le partage de deux ministères régaliens (des finances et de l'intérieur) que la plateforme de l'ancien chef de l'État Joseph Kabila, tient mordicus à rafler.
La conférence des présidents des regroupements politiques, membres du Front Commun pour le Congo, "FCC", a tenu une importante réunion ce vendredi 19 juillet 2019.
3 points ont été abordés au cours de cette réunion à savoir :
- L'élection du Bureau définitif du sénat ;
- La formation du gouvernement ;
- Les modalités de désignation des membres du gouvernement.
À l'issue de la séance plénière de ce vendredi 19 juillet à laquelle il a pris part, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo a déclaré devant la presse qu'il était candidat à la présidence du Sénat parce que son regroupement, l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, "AFDC-A", en a décidé.
S'agissant de l'élection du bureau définitif du Sénat, l'ancien ministre d'État en charge du Plan, promet d'apporter une innovation qu'il dévoilera au moment opportun.
Dans une déclaration vendredi 19 juillet 2019 à Kinshasa, des étudiants de différentes universités de la capitale, ont "dénoncé les manœuvres dilatoires orchestrées par le FCC contre Modeste Bahati dans l'unique but de le neutraliser pour mieux le faire taire en procédant à l'instrumentalisation de certains membres de l'AFDC-A".
"Nous condamnons les méthodes cavalières utilisées par le FCC pour régler des comptes à M. Bahati, aujourd'hui considéré comme l'homme à abattre par le FCC pour avoir dit non avec courage à la mise à mort de la RDC, notre pays", ont-ils déclaré.
Via un communiqué de presse rendu public vendredi 19 juillet 2019, la Coalition des mouvements citoyens et activistes pro-démocratie ayant soutenu l'alternance pacifique et démocratique, dénonce "la manipulation et le débauchage de certains jeunes activistes, orchestré par des politiciens qui tiennent à tout prix qu'il y ait embrasement en RDC en vue d'une transition qui leur serait favorable".
Dans une interview accordée à la presse ce vendredi 19 juillet 2019 au palais du peuple à l'issue de la séance plénière à la chambre haute du parlement, le sénateur André Kimbuta a déclaré que le Front Commun pour le Congo est caractérisé par la discipline.
"Je n'étais pas preneur, je ne suis pas candidat, j'appartiens à une famille vous savez comment ça se passe chez nous. Nous sommes disciplinés, nous suivons l'ordre de notre chef de file", a dit Kimbuta.