Une plate-forme d'opposition congolaise présidée par l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba a annoncé dimanche soir son refus de participer au "dialogue national" prévu fin juillet en République démocratique du Congo en vue d'élections "apaisées" et récusé le facilitateur désigné par l'Union africaine (UA).
Le "Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au Changement" déplore la précipitation avec laquelle le facilitateur du dialogue, l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, "a lancé, unilatéralement, l'invitation pour les travaux préparatoires du dialogue" au
Politique
A quelques jours du retour de Tshisekedi à Kinshasa, la grande coalition qui regroupe tous ces Alliés, a lancé l’opération ‘‘Débout 27 juillet : ya Tshi Tshi Aye Dialogue ya solo 2277 Ebandi’’. La campagne lancée, le travail de terrain a commencé. Des leaders de premier rang de cette plateforme passent dans différents quartiers de Kinshasa pour sensibiliser la population. Les Kinois sont appelés à se mobiliser massivement pour réserver un accueil chaleureux à l’icône et visionnaire Etienne Tshisekedi.
Le facilitateur Edem Kodjo a annoncé le début des travaux du comité préparatoire au 30 juillet prochain. Ils seront précédés le 26 juillet par la vérification et la validation des mandats de délégués de deux familles politiques et de la société civile. Une date qui ne coïncide pas avec aucune manifestation politique, dit-il. Après six mois des consultations politiques, le diplomate togolais estime que le go doit être donné d’autant plus que tous les préalables posés, ont et sont en train de trouver satisfaction.
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Après Tshisekedi et le Rassemblement, Kamerhe, l’Unc et ses alliés ont rejeté le dialogue made in Kabila devant le facilitateur Edem Kodjo et le groupe de soutien international.
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Le coordonnateur du Front du peuple est monté au créneau pour dénoncer les manœuvres du G7 auprès du facilitateur Edem Kodjo.
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La Ligue des jeunes de l’Envol s’investit déjà sur le terrain en prévision du grand meeting prévu par l’opposition le 31 juillet. A Kinshasa, ses cadres mobilisent les jeunes de toutes les communes.
L’assemblée nationale de la RDC a protesté contre ce qu’elle appelle ingérence des élus belges dans les affaires intérieures d’un autre Etat. Après une rencontre avec l’ambassadeur de Belgique en poste à Kinshasa, le bureau Minaku a dénoncé les pratiques néocoloniales mais sans le dire ouvertement.
L’opposant Moise Moni Della exprime le doute sur l’initiative du président Denis Sassou Nguesso de rapprocher les acteurs politiques congolais afin de les pousser au consensus et sortir ainsi le pays de la crise qui se profile à l’horizon. A travers une lettre ouverte adressée au président Sassou Nguesso, le leader de Conade conteste son offre. Il ne voit pas en Sassou un model en matière de démocratie pour mener une telle action.
Par trois fois, Kabila est passé au-dessus de la barre de bonne sortie et s’est refait à chaque fois une nouvelle santé politique.
Dès son accession au pouvoir, le jeune Président a été soumis à un apprentissage accéléré pour sa mise à niveau comme homme d’Etat confronté à la difficile gouvernance d’un grand pays en conflit armé interne combiné à une agression ouverte de deux de ses pays voisins.
Ensuite il a été mis à la rude épreuve lors de négociations de Sun City, au cours desquelles il s’est forgé une maturité politique en
s’émancipant de ses parrains Kabil