Politique

L’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) annonce sa participation au dialogue politique, préconisé par le chef de l’Etat. Ce parti de la Majorité présidentielle (MP) a fait cette annonce, samedi 12 décembre, au cours de son congrès ordinaire, à Kinshasa. «L’AFDC s’est exprimé clairement pour sa participation au dialogue tel qu’initié par le président de la République qui voudrait que nous puissions baliser un bel avenir avec des élections libres, démocratiques et surtout apaisées », a indiqué l’autorité morale de ce parti, Modeste Bahati Lukwebo. L’AFDC dit soutenir
L’opposition parlementaire est déterminée en découdre avec Aubin Minaku qu’elle accuse de violer tous les principes démocratiques et de faire de l’assemblée nationale, une caisse d’enregistrement du pouvoir. Le point de discorde demeure la procédure pour l’examen des motions de défiance. Mis en cause dans la nomination des commissaires spéciaux, le vice-premier ministre a été sauvé par une motion incidentielle.
Les délégués de la Dynamique de l’opposition et du G7 ont exigé, au cours d’une réunion avec le groupe des envoyés spéciaux de la communauté internationale, le respect de la constitution et la tenue des élections dans le respect du délai constitutionnel. En outre, ils ont rejeté totalement toute idée de participer à un dialogue qui donnerait la possibilité à l’actuel président de se représenter pour un troisième mandat.
Le parti d’Etienne Tshisekedi a décidé de renvoyer son congrès au mois de février prochain. La tenue du congrès coïncidera avec les 33 ans du parti. Le report est lié au processus du dialogue dans lequel l’Udps s’est engagé. ‘‘Il n’est pas possible de poursuivre deux lièvres à la fois. Comme on a choisi le dialogue, il est mieux qu’on ce concentre d’abord cette question fondamentale qui touche l’intérêt supérieur de la nation’’, a affirmé Bruno Tshibala, le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’Udps.
La Majorité Présidentielle a indiqué hier dans un communiqué de presse parvenu au Groupe L’Avenir, que le dialogue n’a pas été convoqué pour se substituer à la CENI ou aux institutions de la République.
En un coup, les groupes parlementaires de l’Opposition engagent, simultanément,  trois actions  contre Aubin  Minaku. Dans une déclaration à chaud, juste après la plénière de ce vendredi 11 décembre 2015, ils se disent éberlués de constater qu’il y  aurait étouffement de la démocratie par l’érosion des débats. Des motions incidentielles  assèchent  les  motions de défiance, comme si de rien n’était, alors qu’autrefois, une  dénonciation avait été formulée contre une telle pratique,  à la petite chambre du Parlement.
A l’issue de la journée spéciale des femmes organisée, ce   vendredi 11  décembre 2015, au Secrétariat général, la Camarade Colette Tshomba, l’enfant terrible  de  la circonscription de la Funa, a  décidé en ce  moment crucial, de renouveler son engagement au sein du  Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, en prenant   sa nouvelle carte de membre.
Les députés de l’opposition ont initié, vendredi 11 décembre, une pétition pour obtenir la déchéance du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Ils l’accusent président « d’avoir confisqué la liberté à l’Assemblée nationale » et d’avoir « caporalisé » l’institution parlementaire, après le rejet de la motion de défiance initiée contre le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab. Les députés de l’opposition dénoncent le manque de débat au cours de l’examen de cette motion de défiance. A (re)Lire:
Les députés ont rejeté, vendredi 11 décembre, la motion de défiance contre le vice-Premier et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab Mabudj, au sujet de la nomination des commissaires spéciaux. Appelés à diriger les nouvelles 21 provinces, ces commissaires et leurs adjoints ont été nommés en octobre dernier par le chef de l’Etat.
Le groupe d’envoyés internationaux pour la région des Grands Lacs préconisent l’enrôlement de nouveaux majeurs. Ces jeunes sont estimés à environ 7 millions, soit plus de 20% du corps électoral congolais, selon un rapport de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), publié en novembre dernier. Ces diplomates ont fait cette recommandation, vendredi 11 décembre, au sortir d’une audience avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à Kinshasa. «Le lancement de l’enregistrement des électeurs ou l’actualisation de la liste électorale est un éléme