Politique

Outre les présidents fédéraux de l’ARC pour la ville de Kinshasa, l’honorable Lebe Florent Mupiya, à qui est confiée la mission de déstabilisation du parti ne dort pas sur ses lauriers. Dans un message adressé aux candidats députés provinciaux membres de l’ARC, celui-ci les invitait à une réunion qu’il devait présider à leur attention, le 30 novembre 2015 à 16 heures dans la salle des fêtes Bibi Play, son cadre de réjouissance situé sur avenue Victoire, à Kalamu.
Le premier ministre a sollicité et obtenu un sursis de deux semaines de plus après deux semaines d’attente à l’Assemblée nationale en vue de répondre à la question orale avec débat d’un député. C’est depuis le 26 novembre que ladite question avait été déposée.
Le doute a pris des proportions inquiétantes au sein de l’opinion nationale, concernant le Dialogue. La position tranchée de l’Udps n’est pas pour arranger les choses.
Elu à la tête de la Chambre basse du Parlement en avril 2012, il avait promis, lors de sa campagne, de faire de cette institution un « temple de la démocratie » ? Près de quatre années écoulées, ces paroles ont-elles rejoint la réalité ?
L’ancien gouverneur de l’ex-Katanga et le fils de l’opposant historique se sont rencontrés, ce jeudi 10 décembre dans la capitale belge, à en croire une dépêche de Jeune Afrique publiée le même jour, laissant entendre qu’ils veulent faire cause commune pour obtenir une élection présidentielle sans participation du Président sortant, Joseph Kabila, et dans les délais constitutionnels.   Un petit tremblement de terre. Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi se sont rencontrés jeudi 10 décembre à Paris, a rapporté le même jour Jeune Afrique avec une photo de la rencontre à l’appui.
A quatre jours de la clôture de la session budgétaire, l’opinion a les yeux rivés sur le Palais du peuple où, conformément à une tradition constitutionnelle, le président de la République présente, devant le Parlement réuni en Congrès, un discours sur l’état de la nation. Le message du chef de l’Etat est donc très attendu.
Au terme de la réunion de crise qu’il a présidée le mercredi 09 décembre 2015 avec la participation du Premier ministre Matata ainsi que de plusieurs membres des exécutifs national et provincial, le Chef de l’Etat a envoyé un message fort aux Kinoises et Kinois : prise en charge efficace des sinistrés et chasse sans merci à l’anarchie foncière.
Un mandataire du parti présidentiel aurait, à en croire plusieurs sources, casqué une bagatelle somme de USD 250.000 pour soudoyer les députés dans leur croisade contre le vice-Premier ministre en charge de l’intérieur à qui il voudrait régler des comptes. A Kinshasa, toute la presse en parle.   Ce vendredi 11 décembre au Palais du peuple, les députés examinent la motion de défiance initiée contre le vice-Premier ministre et ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité.
Il n’y a presque pas de suspense quant à la motion de défiance du député élu de Luiza Delly Sessanga, siégeant sur les bancs de l’Opposition contre le vice-premier ministre en charge de l’intérieur Evariste Boshab, attaqué à cause de la nomination des Commissaires spéciaux du gouvernement dans les provinces démembrées. L’affaire a valu à Boshab une question orale avec débat d’un autre député de l’Opposition, le MR Clément Kanku.
  La Majorité présidentielle a tenu à rappeler à Said Djinnit que le dialogue n’a pas été convoqué pour se substituer à la commission électorale nationale indépendante, moins encore aux institutions de la république. La mise en garde vaut tout son sens pour éviter que le diplomate algérien n’aille au-delà de ses prérogatives. Dans un communiqué-choc, les décideurs de la famille politique du chef de l’état ont tenu à placer déjà en amont des garde-fous.