Politique

Le Chef de l’Etat va bientôt fixer l’opinion sur l’option levée, quant au dialogue en vue. C’est ce qu’a déclaré Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement, dans son compte-rendu de la 5ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres tenue le mardi 24 novembre dernier, à la Cité de l’Union Africaine. A cette  occasion, Joseph Kabila a demandé aux membres du  Gouvernement de s’impliquer individuellement et collectivement dans la mise en œuvre de ce dialogue, en vue de garantir la paix, la stabilité et la poursuite harmonieuse et apaisée du cycle électoral.
Hier, mardi 24 novembre 2015, dans son bureau de travail, au Palais du Peuple, le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a reçu en audience, tour à tour, deux hôtes de la communauté internationale. Il s’agit du Directeur de l’ONU/Sida en RDC, M. Marc Saba. Il est venu solliciter l’implication du Président de l’Assemblée nationale pour le renforcement de la sensibilisation de la population sur le dépistage volontaire du VIH/Sida. Mais aussi, du nouveau  Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Maman Sidikou.
Ce n’est plus de la spéculation. C’est bien plus un engagement soutenu et pensé qui se précise de jour en jour à Ottawa-Gatineau, la région de la capitale nationale du Canada. Tous les signaux sont au vert, M. André Ntela Tayeye sera probablement candidat aux prochaines élections présidentielles prévues en novembre 2016 en République démocratique du Congo.
La nomination des commissaires spéciaux du gouvernement destinés à  administrer les nouvelles provinces avait été accueillie de façon mitigée dans les milieux politiques. Si du côté de la Majorité, cette nomination a constitué une aubaine pour des raisons évidentes, elle a suscité des craintes dans le camp de l'Opposition et de la société civile.
D’après l’élu du Katanga, ’’les rassemblements de l’opposition sont systématiquement interdits et brutalement dispersés, les dirigeants politiques injuriés et calomniés à longueur de journée sur les médias’’.
La MONUSCO est disposée à offrir ses bons offices au dialogue national qui sera organisé dans un proche avenir « si seulement les autorités congolaises le désirent », a fait savoir le porte-parole de cette institution hier mercredi lors du point de presse hebdomadaire. Félix-Prosper Basse a indiqué que la mission onusienne en RDC soutient un dialogue inclusif qui va permettre à tous les Congolais de s’exprimer sur les enjeux de l’heure.
Alors que la convocation du dialogue national sur les questions électorales est plus qu’imminente, le G7, groupe des sept partis exclus de la Majorité Présidentielle en septembre dernier, a rappelé mardi à Kinshasa qu’il ne prendrait pas part à ce forum.
L’ambassadeur Mughalu, chef de la Maison Civile du chef de l’Etat, a été reçu en audience par Lugi Gizenga, nouveau Secrétaire Permanent et porte-parole du Parti Lumumbiste Unifie (PALU) au siège de ce parti à Matete le jeudi 19 novembre dernier.
Pas anodine la rencontre entre le nouveau Secrétaire permanent du Palu et le chef de la Maison civile du chef de l’Etat. A l’heure des enjeux existentiels pour la RDC, l’axe Kabila-Gizenga s’impose plus que jamais. Au Raïs de ne suivre tous ceux qui, pour leur confort personnel, s’activent à saborder cet acquis essentiel au maintien des Nationalistes au pouvoir.
Annonçant l’imminence de la convocation du Dialogue, le Gouvernement n’a pas lésiné sur le qualificatif. Le Dialogue sera inclusif. C’est-à-dire que ce forum national réunira tout ce que le pays compte de forces sociales et politiques. Qui trouverait à redire ? Qui s’opposerait à une telle perspective, gage de la réussite du Dialogue ? Seulement, après les mots, il faut les actes. Dans le chef des gouvernants comme du côté de l’opposition. Ou des oppositions. En clair, le Pouvoir devrait faire sa part pour contribuer à la nécessaire décrispation de l’environnement politique.