Politique

Dans son adresse à la nation, le 28 novembre, le président de la République a évoqué des questions qui donnent des sérieux indices sur ce qu’il souhaite comme résolutions à prendre à l’issue du dialogue politique.   Fichier électoral, calendrier électoral, sécurisation des élections, leur financement et le rôle des.., partenaires internationaux. Voilà des questions essentielles soulevées par le président de la République qui devront être au centre des discussions politiques à venir.
Dans son message télévisé diffusé le samedi 28 novembre 2015, le chef de l’Etat congolais a appelé à la réflexion autour d’un système électoral peu couteux. Un appel qui ouvre directement la voie à plusieurs interprétations, notamment le changement de la Constitution.   A 12 mois de la fin du mandat présidentiel, Joseph Kabila, 44 ans, a décidé de convoquer un « dialogue politique national inclusif». Dans son message diffusé sur la télévision nationale  (RTNC), le Président de la République a égrainé les points qui feront l’objet de ces assises.
L’opposition semble être divisée sur le discours du chef de l’Etat Joseph Kabila, annonçant la convocation d’un «dialogue politique national inclusif », sans précision de date, ni de lieu. Dimanche 29 novembre à Radio Okapi, le coordonnateur de la plate-forme de «l’opposition pro-dialogue national», Steve Mbikayi Mabuluki est d’avis que le chef de l’ etat  a répondu favorablement aux désidératas lui soumis lors de la consultation par les forces vives notamment sur la libération des prisonniers politiques. «Nous sommes très satisfaits parce que le chef de l’Etat, dans son discou
Réunis le vendredi 27 novembre au siège du MSR (Mouvement Social pour le Renouveau), l’un des partis membres du cartel, les leaders du G7 ont réagi au message des princes de l’Eglise catholique de la RDC rendu public le jeudi 26 novembre 2015 par le Secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, l’abbé Léonard Santedi.
Le dernier message du Chef de l’Etat à la Nation, intervenu le samedi 28 novembre 2015 dans la soirée, est l’objet de commentaires divers au sein tant de la classe politique que de l’homme de la rue. Dans plusieurs états-majors politiques, l’on se réjouit du fait que Joseph Kabila vient de confirmer la tenue du Dialogue national, après un grand flou ou suspense – c’est selon- qui aura duré six mois.
En prévision de la tenue du « Dialogue National », la classe politique congolaise est déjà dans la fièvre des préparatifs, à l’instar de la société civile, de la Majorité présidentielle et de l’Opposition politique. Face aux enjeux politiques de l’heure et des questions qui seront débattues lors de ces assises, la plate-forme politique  OPR  (Opposition Politique et Républicaine) a organisé une conférence de presse, le samedi 28 novembre 2015 dans la grande salle des réunions du Centre de Rééducation pour Handicapés physiques.
L’heure de vérité a sonné et le sort en est jeté. Le chef de l’Etat a pris ses responsabilités devant la nation et l’histoire : le peuple congolais est appelé à assumer son destin parce qu’il doit le dégager à travers un consensus qu’il doit atteindre à travers le dialogue national.
L’ouvrage de Nicot Omeonga Onyembe, haut cadre de l’ECIDé et assistant parlementaire de Martin Fayulu, intitulé « Avec l’ECIDé, c’est encore possible de gouverner autrement la RDC », a été porté sur les fons baptismaux le samedi 28 novembre 2015. La cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel Faden House, en présence des députés, acteurs politiques, cadres et membres de l’ECIdé. C’est le président de l’ECIDé (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement), Martin Fayulu, qui  a procédé en personne au vernissage du livre de son assistant parlementaire.
A l’heure où les enjeux électoraux secouent la classe politique congolaise, particulièrement avec l’annonce samedi dernier, par le Chef de l’Etat Joseph Kabila, de la convocation du Dialogue politique national, tant entendu par les uns ou décrié par les autres, le parti politique « Alliance des Sociaux Démocrates (ASD) » a élevé sa voix pour dénoncer le déséquilibre dans la représentation des anciennes provinces au sein de la Plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), en violation flagrante de la loi qui l’organise.
Dans son adresse à la Nation acceptant officiellement la médiation internationale, le chef de l’Etat a évité de parler de sa succession, alors que son second et dernier mandat expire dans quelques mois.   Joseph Kabila vient enfin d’autoriser officiellement à sa famille politique d’aller au Dialogue et de se mettre autour d’une même table avec l’Opposition politique et la Société civile, afin de baliser la voie à l’organisation des élections apaisées.