Politique

La Mission de conseil et d’assistance de l’Union européenne en matière de réforme du secteur de la sécurité (Eusec) a officiellement fermé ses portes, jeudi 18 juin, à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Pendant dix ans, cette mission a appuyé les autorités militaires congolaises dans les domaines du conseil stratégique, de la modernisation de l’administration, de la gestion des effectifs et de la logistique.

Après la classe politique, la société civile et les institutions publiques (Assemblée nationale et Sénat) ainsi que la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange a poursuivi hier jeudi 18 juin 2015, ses consultations avec les patrons des médias de Kinshasa. L’objectif pour le Chef de l’Etat, faut-il Je rappeler, est de permettre aux fils et aux filles de la République démocratique du Congo, d’organiser des scrutins libres, crédibles, transparents, consensuels et opposables à tous.

L’horizon politique s’annonce sombre au regard de la confusion qui règne actuellement autour de la question relative au processus électoral. Chacun campe sur sa position sans forcément accorder une place à la raison.

La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté en mai dernier la demande de liberté provisoire de l’opposant congolais. Convaincu du caractère politique du procès de Jean-Pierre Bemba, l’avocat international Norbert Tricaud craint que la CPI ne fasse durer la procédure au-delà du printemps 2016 et ne cherche à empêcher le retour du leader du MLC en RDC. Deux mauvaises nouvelles sont venues ternir les espoirs de libération rapide de l’opposant congolais Jean-Pierre Bemba. Détenu par la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2008,

Invité hier jeudi 18 juin sut RFI, l’initiateur du parti Congo Na Biso (CNB), Freddy Matungulu, a dévoilé qu’il annoncera incessamment sa candidature à la présidentielle de 2016 en République démocratique du Congo. L’homme n’a pas manqué de passer au peigne fin les différents sujets qui font l’actualité au pays, notamment la question de la tenue du dialogue politique. Interview. Vous rentrez à Kinshasa dans les semaines à venir pour vous lancer dans la bataille politique. Pensez-vous que le Président Kabila quittera bien le pouvoir à la date prévue, en novembre 2016 ?

Au royaume des aveugles le borgne est roi dit-on. Cette maxime s’applique très bien à la Majorité présidentielle (MP), une famille politique qui s’enferme dans le déni de la réalité car conduite par un individu, le président de l’Assemblée nationale dont le l’étoffe d’un vrai leader renforcé par l’absence d’une grande capacité analytique. Conséquence : Joseph Kabila, alors qu’il se parle à lui-même avec ses théâtrales consultations tantôt au Palais de la Nation tantôt à la cité de l’OUA, croit parler à la nation à travers ses forces vives.

Echec sur échec pour André Kimbuta qui a tenté vainement de convaincre les opposants d’aller aux consultations présidentielles avec Joseph Kabila en vue du dialogue. Après le MLC qui a ouvertement dit «non» à Kimbuta qu’il ne trouvait pas d’opportunité d’un dialogue qui vise à maintenir Kabila au delà de son mandat constitutionnel. Le Gouv’ André Kimbuta s’est rendu, le mercredi 17 juin dernier, au siège du MLP pour tenter de persuader le farouche opposant à Kabila, Diongo, d’aller au dialogue. Dans un entretien de plus de deux heures,

Le parti de Jean Lucien Bussa, le courant des démocrates rénovateurs a rejeté la demande d’Audience de Kimbuta pour échanger en marge du dialogue. Pour ce parti de l’opposition, le Gouv’ ferai mieux de s’occuper des multiples problèmes auxquels sont confrontés les Kinois au lieu de perdre son temps en consultant les partis de l’opposition.

Dans le souci des élections apaisées et crédibles, Barthélemy Okito est au four et au moulin pour que le processus électoral aboutisse à bon port. C’est dans ce cadre que le secrétaire Général aux sports a lancé une plate-forme dénommée «PACS-RDC», qui est une association communautaire et socioculturel¬le de la RD-Congo.

L’idée remonte de très longues dates. Les vrais combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS n’ont jamais –alors jamais digéré le fait que ce parti qui a mis fin au règne du redoutable dictateur africain, le maréchal MobutuSese Seko,fonctionne de manière séparée.