Le droit à l’information rétabli en RDC
Après un ultimatum lancé au gouvernement congolais, l’association de défense de la liberté de la presse FFJ envisageait une marche à Kinshasa
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a enfin rétabli le samedi 7 février dernier la connexion Internet et le système des Sms, à la suite des pressions exercées sur lui par des partenaires occidentaux de la RDC et des associations de la Société civile dont l’association de défense de la liberté de la presse et du droit à l’information » Freedom for journalist » (FFJ).
Dans un communiqué, FFJ di
Politique
Au lendemain des trois journées agitées dans la ville de Kinshasa, les 19, 20 et 21 janvier, Aubin Minaku avait, au cours d’un point de presse, annoncé non seulement le retrait de l’alinéa 3 de l’article 8 du projet de la loi électorale qui était à la base des incidents déplorés, mais aussi et surtout affirmé la volonté du gouvernement de ne pas modifier la Constitution.
Le président de l’Assemblée nationale.
La communauté internationale maintient la pression en exigeant de la Commission électorale nationale indépendante la publication du calendrier électoral global. Il s’agit d’un chronogramme de la Ceni devant comprendre l’ensemble de tout le processus électoral, à savoir : les élections locales, municipales, urbaines, sénatoriales, législatives, provinciales et nationales ainsi que présidentielle.
De bonnes sources, il nous revient d’apprendre que les partenaires financiers de la RDC souhaiteraient en plus du calendrier global, un budget détaillé pour en suppléer en cas de besoin.
Plus rien ne va entre les Forces armées de la République démocratique et la Monusco sur la question de l’offensive contre les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda. Après une vive tension, la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo est passée à la vitesse supérieure en imposant, cette fois-ci, un ultimatum aux FARDC.
De la parole à l’acte, la Monusco accorde deux semaines, pas plus, pas moins, à la République démocratique du Congo de remplacer deux généraux qui seraient accusés de violations de droits de l’homme.
Le gotha sociopolitico-économique congolais, ainsi que de nombreux diplomates, ont répondu présents à l’invitation de l’ambassade des Etats-Unis en RDC qui a célébré, le vendredi 6 février 2015 à Kinshasa, la journée « Martin Luther King ». Occasion pour l’ambassadeur James C. Swan de développer, à l’intention de ses convives, les valeurs démocratiques et des libertés défendues par le visionnaire Martin Luther King Jr.
Depuis qu’il avait secoué le microcosme politique congolais au début de l’année dernière, en déclarant avec fracas que les USA étaient opposés à toute modification de la Constitution et à toute prolongation du mandat présidentiel en République Démocratique du Congo, Russel Feingold, l’Envoyé spécial du président Barack Obama dans les Grands Lacs, est devenu un personnage qui ne passe plus inaperçu.
Récemment encore membre de l’Opposition Républicaine (OR), la Convention des Démocrates Chrétiens (CDC) vient de se retirer de cette plate-forme.
Contre toute attente, le ciel vient de s’assombrir dangereusement sur l’enquête policière menée dans l’affaire du double meurtre de la 2ème avenue Kumuzika, commune de Tshopo. Alors que depuis plus deux semaines, les investigations semblaient progresser, des nouvelles assez alarmantes circulent à Kisangani, faisant état des interférences dans ce dossier judiciaire. Selon ces rumeurs assez répandues, les limiers subiraient des pressions de toutes parts pour brouiller les pistes, de manière à fausser l’enquête et à innocenter les criminels.
L’actualité politique est très chaude en Rd-Congo depuis les émeutes sanglantes d’il y a deux semaines, et cela n’a pas échappé aux Etats-Unis d’Amérique qui ont vite fait de dépêcher leur envoyé spécial pour la ré-
gion des grands-lacs, Russ Feingold, qui séjourne depuis avant-hier samedi 7 février chez les « descendants de KimpaMvita». Selon des sources diplomatiques, Russ Feingold, que les autorités de la Rd-Congo abhorrent, notamment pour ses positions directes et ferme, tiendra une conférence de presse aujourd’hui lundi 9 février dans l’une des enceintes de l’ambassade américaine.
L’opposition prépare une plainte à la CPI contre le pouvoir. La plainte est fondée sur les dernières manifs du 19 au 25 janvier contre le pouvoir à Kinshasa. Une enquête est ouverte à ce sujet par les opposants déterminés d’en découdre avec le régime. Un collectif des avocats est déjà à pied d’œuvre. L’équipe parle des morts en
se référant au communiqué de FIDH, une ONG Française qui travaille pour la défense des droits de l’homme. La
plainte sera déposée dans les jours à venir. Avant son dépôt, l’opposition rendra public ledit rapport qui est
entrain d’être établi.