Santé

Dans la nuit de mardi 20 à mercredi 21 octobre vers minuit, c’est toute la maison située au n°32 bis de l’avenue Kabinda dans la commune de Barumbu qui est partie en fumée. Tous les biens ont été totalement consumés par le feu. Les occupants, le député national MSR Muhindo Nzangi et sa famille ont pu s’extraire de ce sinistre, sains et saufs, grâce aux efforts des voisins notamment des jeunes des environs. Aucune perte en vie humaine n’étant déplorée, il revient à ce stade aux enquêteurs de déterminer s’il s’agit d’un acte criminel ou d’un accident.

Le Projet d’Appui à la Réhabilitation et à la Relance du Secteur Agricole (PARRSA) vient de bénéficier d’une rallonge. Lancé le 31 décembre 2010 pour un délai fixé au 15 décembre 2015, il va poursuivre son cours jusqu’au 31 janvier 2017 grâce au concours de la Banque mondiale, a annoncé hier Dr Hubert Ali Ramazani, le Secrétaire général à l’Agriculture.

La clinique mobile du centre hospitalier Undugu de Kalemie dans la province du Tanganyika a diagnostiqué et opéré vingt aveugles de cataracte à Manono du 19 au 21 octobre. La prise en charge de ces malades, grâce  à une chirurgie réparatrice  de cataractes, est gratuite. Pour le médecin directeur de ce centre, Dr Jacques Kisubi, cette opération permettra à ces personnes de recouvrer la vue. Il estime que, pour ces opérations, «le taux de succès est autour de 97%».

La prison centrale de la ville de Kisangani a enregistré 48 cas suspects de cholera à l’intervalle de trois semaines. L’alerte a été lancée mardi 20 octobre par les responsables de cette maison carcérale aux autorités sanitaires de la ville, après le décès d’un prisonnier.

Caritas Congo vient de commencer la sensibilisation et lutte contre le paludisme à Inongo dans la Province de Maï-Ndombe. 28.000 moustiquaires ont déjà été distribuées ainsi que des médicaments et des appareils en vue du test rapide pour détecter la malaria. Ces produits ont étés offerts gratuitement par Caritas Congo Asbl, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, dans son volet” Lutte contre le paludisme “. Cette information émane du Dr Mathieu Bikoko, membre du service de Promotion de la Santé (SPS) à Caritas Congo Asbl, qui vient d’effectuer une mission Inongo.

Parfois, les termes techniques que nous utilisons pour décrire un problème occultent sa vraie nature. C’est le cas pour des dizaines de  milliers de femmes qui meurent chaque année pendant la grossesse ou l’accouchement en République démocratique du Congo (RDC). Officiellement, elles sont décédées des suites d’une « hémorragie postpartum » ou d’une « rupture utérine ». De même, s’agissant du nombre alarmant de nourrissons mort-nés, on informe leurs mères qu’ils ont succombé lors de l’accouchement à une asphyxie ou à un traumatisme.

Souffrant de malformations congénitales, ils arrivent par centaines tous les samedis accompagnés de leurs enseignants et/ou parents Soucieux de pallier aux problèmes sanitaires des enfants avec malformations congénitales, le chairman Jean-Jacques Mutombo Dikembe, président de la Fondation qui porte son nom, a signé un partenariat avec le Village Bondeko-Elikya du Camp Luka, pour prendre médicalement en charge les enfants de ce centre de rééducation, vivant avec un certain handicap.

Le gouverneur de la province démembrée, Alex Kande Mupompa a effectué un aller-retour Kananga-Tshibala afin de s’enquérir de la situation sanitaire Plus de trente-huit tonnes de matériels biomédicaux comprenant photoémetteur, microscope, couvert glass, portable bébé, kit d’oxygène, frigo, tables d’examen, d’accouchement, de chirurgie obstétricale, électrocardiogramme, scanner, générateurs et bien d’autres ont été livrés samedi dernier à l’hôpital général de référence de Tshibala, à 180 Km de Kananga par le gouverneur de province, Alex Kande Mupompa.

A la tête d’une forte délégation d’agences des Nations Unies, d’organisations non gouvernementales et de bailleurs de fonds, le coordonnateur de l’action humanitaire en République démocratique du Congo, Dr Mamadou Diallo, a bouclé le mardi 13 octobre, une visite de travail de deux jours dans la province du Maniema. 

Les résultats préliminaires d'une nouvelle étude coréalisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires indiquent que des fragments du virus Ebola peuvent persister dans le sperme de certains survivants masculins pendant au moins neuf mois.