Débarque frauduleuse de Thomas Luhaka au siège du MLC

Mercredi 17 décembre 2014 - 07:36

Ça s’appelle de la provo­cation. De la provocation de la part de Thomas Luhaka qui, le jeudi 11 décembre avec sa garde, a débarqué à la perma­nence du MLC, située sur l’avenue du Port, tard dans la soirée sous prétexte qu’il est venu récupérer son laptot qu’il avait oublié dans son bureau.

Luhaka et sa garde ont eu un petit accrochage avec les gardes commis pour assurer la sécurité de la permanence avant qu’ils aient accès au bureau. Le très controversé secrétaire général du MLC est sorti de son bureau sans machine portable, main bredouille. Au MLC, l’arrivée de Luhaka a été très mal interprétée dans l’idée selon laquelle, comment Luhaka peut-il récupérer son portable à pareille heure? Il devrait pourtant le faire au vu et au su de tout le monde pendant la journée par exemple. De la provocation aussi, Luhaka n’a tenu informé aucun cadre du MLC avant de poser l’acte. Ici, les interprétations vont dans divers sens. D’une part, on soutient que Thomas Luhaka était venu récupérer ses gris-gris. Et d’autres part, pourquoi Luhaka devrait-il débarqué à pareilles heures? Réfléchit un philosophe. Certains estiment que Thomas l’a fait pour dire qu’il est et reste toujours secrétaire général du MLC malgré sa radiation du parti. Et, il peut revenir au parti à tout moment. Thomas Luhaka a été radié du MLC par les collèges fondateurs du MLC, du fait qu’il fait partie du gouvernement Matata II. Thomas à son tour, a balayé d’un revers de la main la décision des antis gouvernement Matata II. Avec ses conjurés, ils ont dit qu’ils ont la bénédiction des douze autres membres faisant partie du collège des fondateurs pour siéger à l’Exécutif avec l’aval de Jean Pierre Bemba parce que le MLC avait participé aux concertations nationales. Depuis, c’est la confusion totale qui règne au MLC. Une certaine opinion pointe du doigt accusateur Bemba de l’anarchie qui sévit au sein de son propre parti. Dans la logique où si Bemba avait une position, le MLC n’allait pas connaître cette crise.

Yves Buya