Des résultats très encourageants dans la partie Est de la RDC

Jeudi 19 février 2015 - 08:43

Les résultats deviennent de plus en plus encourageants dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre. 1.410 victimes de violences sexuelles ont été reçues dans les structures d’accompagnement juridique et judiciaire. Ce qui ressort du second Comité de pilotage du Programme de lutte contre l’impunité, d’appui aux victimes des violences sexuelles basées sur le genre et d’autonomisation des femmes à l’Est de la RDC, tenu hier mercredi à Goma.

Selon un communiqué de presse du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) parvenu hier à notre rédaction, le 2ème Comité de pilotage avait en ligne de mire " réduire durablement la prévalence des violences sexuelles en RDC et aider les victimes à se réinsérer dans leurs communautés et leurs familles ». Ce Programme, explique le même communiqué, est financé par le Gouvernement canadien pour une durée de cinq ans à hauteur de 16 millions de dollars canadiens.

Dans son adresse, Mme Priya Gajraj, directeur du PNUD, a mis l’accent sur quelques résultats atteints depuis neuf mois. " 1.410 victimes de violences sexuelles ont été reçues dans les structures d’accompagnement juridique et judiciaire ", a-t-elle souligné avant de préciser que 951 victimes ont bénéficié d’une prise en charge médicale et psychosociale et 41 cas de fistules traumatiques ont été réparés. Les résultats atteints par ce Programme font également état de 191 victimes qui ont bénéficié d’une réinsertion dans leur communauté. Ainsi, la stratégie sur la communication pour le changement de comportement élaborée pour ce faire, attend d’être validée par les autorités nationales.

Le directeur du PNUD a également rappelé le caractère innovant de ce programme conjoint fondé sur une approche holistique. Cette approche, il faut le souligner, offre l’ensemble des services aux victimes en se basant sur une meilleure coordination de tous les acteurs impliqués. La prévention et la sensibilisation, les changements de comportement, les capacités de structures d’accompagnement et les attentes légitimes des victimes font partie des priorités de ce Programme.

En fait, le Comité de pilotage est une étape obligatoire dans la vie d’un projet parce qu’il permet aux autorités, aux bailleurs, aux acteurs de terrain et aux bénéficiaires de faire le point sur les progrès accomplis. Il permet aussi de procéder aux éventuelles adaptations. Ce Programme est mis en œuvre surtout dans les provinces de l’Est de la République. Il s’agit des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de la Province Orientale à travers cinq composantes coordonnées par les agences du Système des Nations Unies. Notamment le Bureau du Commissariat des Nations Unies pour les droits humains (BCNUDH, le FNUAP et l’UNESCO. La coordination du programme et certaines des interventions sont assurées par le PNUD sous la tutelle conjointe du ministère du Genre et de celui de la Justice et droits humains. Dorian Kisimba