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Après Tshisekedi et le Rassemblement, Kamerhe, l’Unc et ses alliés ont rejeté le dialogue made in Kabila devant le facilitateur Edem Kodjo et le groupe de soutien international. Les deux parties ont échangé longuement samedi mettant les points sur les divergences majeures qui divisent la classe politique. A l’issue de cette rencontre, l’opposant Vital Kamerhe s’est dit satisfait de la réponse lui donnée par facilitateur sur la nature du dialogue. Il ne s’agit pas du dialogue convoqué par le président Kabila mais celui inscrit dans le sens de la résolution 2277 du conseil de sécurité de l’Onu. Le facilitateur l’a dit clairement, explique-t-il. Le leader de l’Unc a rappelé les préalables posés par son parti et ses alliés avant toute participation au dialogue. Il faut remplir tous les préalables, tranche VK. Il exige la libération sans condition des prisonniers politiques, l’ouverture des medias fermés et la fin du phénomène de dédoublement des partis politiques. Pour Kamerhe, le dialogue ne doit pas s’enliser et doit respecter scrupuleusement la constitution. L’ancien président de l’assemblée nationale a insisté sur la convocation de l’élection présidentielle 90 avant la fin du mandat du président actuel. ‘‘Nous allons exiger des signaux pour la tenue des élections et si nous constatons que les amis veulent tourner en rond, nous allons dénoncer’’, a martelé Vital Kamerhe qui s’est dit non partisan du chaos.