Entrée en RDC des minutions en provenance du Burundi. Monusco : Félix Prospère Basse donne des précisions

Jeudi 28 janvier 2016 - 05:36

Ils sont au total 4 groupes des forces négatifs qui résistent encore en RDC et recrutent les enfants par force. Telle est l’une des informations livrées lors de la conférence hebdomadaire de la MONUSCO le mercredi, 27 janvier dernier. Au cours de la même rencontre, le Directeur Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droits de l’Homme a résumé le rapport mensuel dudit bureau et un accent particulier a été mis sur la protection de l’enfant.

La situation sécuritaire de la RDC ne cesse d’inquiéter le peuple congolais. Pour preuve, une bonne partie des questions lors de cette conférence a tourné autour des opérations menées par les forces négatives à l’intérieur du pays et les techniques qui sont prises pour les neutraliser.

La question sur l’entrée de minutions en provenance du Burundi a trouvé sa réponse. En effet, Félix  Prospère Basse a éclairé la lanterne de l’opinion en ces termes : « le déplacement des minutions de Burundi pour la RDC est une opération qui a été autorisée par les autorités de ces deux pays et celles de la MONUSCO. Ces matériels sont destinés à la protection des éléments rapprochés de la MONUSCO ».

Pour ce qui est des droits de l’homme, José Maria Aranaz, Directeur du BCNUDH en RDC, a fait savoir que le taux de violations dans ce pays a connu une augmentation. Ces violations sont liées à plusieurs causes à l’instar du processus électoral.

Quant à l’enrôlement des enfants dans les groupes armés, il a été signalé que les principaux groupes armés responsables du recrutement des enfants en RDC sont les FDLR, le Rahiya Mutomboki et le Nyatura. Parmi ces enfants, selon les informations à notre possession, 488, dont 26 filles, ont été recrutés en 2015 par les mêmes principales forces négatives. Il faut donc noter qu’au recrutement des enfants dans les groupes  armés s’ajoutent d’autres types de violations graves des droits de l’enfant notamment, des violences sexuelles, des mutilations ainsi que des enlèvements.

Pour ce qui est de la protection, l’UNICEF a constaté que ce sont les conflits armés, la violence et les mouvements des populations qui sont à la base de l’instabilité des vies humaines. Cette structure a également fait remarquer que les pillages des écoles et établissements de santé influence l’accès aux biens et services de base. Pour y remédier, l’UNICEF lance un appel humanitaire de plus de 130 millions de dollars en vue de leur venir en aide.

Lauriane Landu