L’implication des ministères dans le processus REED+ (Réduction des émissions de gaz à effet de serre) revêt une importance capitale, aussi bien pour l’administration publique que pour les autorités des entités décentralisées. Ce qui fait du processus REED+ l’affaire de tous. A l‟ouverture de la réunion de haut niveau organisée par le ministère de l‟Environnement, Conservation de la nature et Tourisme à travers la coordination nationale (CN REDD), à l‟hôtel Sultani, hier mardi 16 septembre, l‟accent était mis sur l‟intégration de la stratégie REDD+ dans les politiques et les programmes sectoriels. On a noté la présence des ministres et vice-ministres, dont entre autres Norbert Mbwinga, Geneviève Inagosi, Fridolin Kasweshi, Chrispin Atama Tabe Mogodi, Sadock Bigaza et Maguy Rwakabuba, des représentants pays de la Bad, du Pnud, de la Banque Mondiale ainsi que d‟autres partenaires au développement. Dans son discours, le ministre de l‟Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme (Ecnt), Bavon N‟sa Mputu Elima, a signalé que l‟objectif poursuivi par cette réunion est « de mobiliser le plus haut degré d‟appropriation de l‟administration publique congolaise, pour créer une synergie pour l‟intégration de la REDD+ dans les politiques et programmes sectoriels du pays ». Bien plus, il a annoncé que cette rencontre va aussi permettre aux secrétaires généraux des ministères identifiés dans la stratégie nationale REED+ en vue non seulement de réfléchir en profondeur sur les mécanismes de collaboration, mais aussi d‟échanger des connaissances pour poser des bases d‟une compréhension commune des enjeux et problématiques liés à la mise en oeuvre du processus REED+ en République démocratique du Congo. A l‟issue des travaux, un cadre permanent de concertation des secrétaires généraux de l‟administration publique devant faciliter plus des rencontres, le suivi et l‟adoption d‟une feuille de route pour la prise en compte de la REDD+ dans les politiques et programmes sectoriels, sera mis en place. Pour rappel, c‟est depuis janvier 2009 que la RDC est engagée dans cette mise en oeuvre pour participer à un futur accord de la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique. Ce processus a comme mission de doter le pays d‟une infrastructure nationale pouvant lui permettre d‟être prêt à recevoir des compensations financières, basées sur les actions concrètes d‟atténuation climatique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. A ce jour, le processus REDD+ se situe dans une période critique c.à.d entre la période de préparation (2009-2012) et celle des investissements (2013-2020).