Les forces-vives de la chefferie de Bashu dans le territoire de Beni ne cessent d’alerter sur la présence des miliciens maï-maï dans plusieurs villages.
Elles notent que les milieux touchés par les exactions sont entre autres «Museghe, Mukondi, Kyavisogho, Kinyatsi et Lisasa".
Dans ces villages, les habitants sont forcés aux travaux communautaires mais aussi au paiement des amendes illicites auprès des miliciens.
"Lorsque ces miliciens maï-maï arrivent dans la parcelle non assainie, ils demandent directement de l’argent. Leur taxe tourne autour de 1$. Pour celui qui résiste aux ordres des miliciens, 10 ou 100$, c’est le montant qu’il doit payer comme amende", révèle Roger Wangeve, président de la société civile de Bashu.
Il ajoute par ailleurs que ces miliciens traitent de façon inhumaine les paisibles civils dans ladite chefferie.
Dans le souci de restaurer l’autorité de l’État dans la zone, les forces vives de Bashu comptent sur la réddition volontaire des ces hommes en armes et leur prise en charge au sein de l’armée congolaise.
Joël Kaseso/Correspondant 7SUR7.CD à Butembo