La Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, "MONUSCO", se réjouit du mandat d’arrêt émis contre le chef rebelle Mwissa Shimiray Guidon et se dit prête à accompagner la justice militaire congolaise pour son exécution.
C’est lors de la conférence de presse des agences du système des Nations-Unies en RDC ce mercredi 26 juin à Kinshasa et à Goma, que la porte-parole de la MONUSCO Florence Marshal a fait cette annonce.
La MONUSCO dit avoir répertorié environ 300 allégations de violences sexuelles liées aux conflits dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu) depuis le début de cette année 2019,.
Le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, "BCNUDH" a signalé de son côté, 111 cas entre le mois de janvier et Avril 2019 dont la moitié est imputable au groupe que dirige Guidon Mwissa, le "Nduma Defense of Congo Rénové" (NDC-R).
Le mandat d’arrêt date du 7 juin 2019 dernier dont l’authenticité a été confirmée par le procureur militaire, le général Timothée Mukuntu.
Mwissa Shimiray Guidon est accusé de participer à un mouvement insurrectionnel, de crime contre l’humanité avec des allégations de viol.
Notons que c’est depuis 2015 qu’il est à la tête de ce groupe armé qui lance souvent des assauts contre les forces loyalistes et les groupes armés étrangers dans la province du Nord-Kivu.
Glody Murhabazi depuis Goma