Les effectifs de casques bleus de la mission de l'organisation des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) sont passés de 22.000 à 13.000, a indiqué Leila Zerrougui, cheffe de la mission, jeudi 3 octobre dernier lors d'une conférence de presse.
"Après le départ de deux bataillons, nous serons à 13.000, soit 3.000 en moins que ce que le conseil de sécurité nous autorise. Donc, sur les 16.000, on n'en a que 13.000 aujourd'hui", a-t-elle fait savoir.
D'après la représentante spéciale du secrétaire générale des Nations-Unies en RDC, la Monusco a déjà quitté 20 provinces du pays.
"On a quitté 20 provinces, et si on quitte demain 3 ou 4 provinces, cela veut dire qu'on ne va plus revenir", a-t-elle ajouté.
Le mandat de la Monusco sera revisité en décembre d'après Leila Zerrougui dans l'objectif de voir si la présence des casques bleus est encore utile pour aider la RDC à se stabiliser définitivement et permettre à la mission de fermer "définitivement" ses portes.
Dans son allocution à la 74ème assemblée générale de l'ONU, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait appelé à une Monusco réadaptée à la réalité actuelle et non pléthorique.
Ange Makadi Ngoy