À travers une déclaration parvenue à 7SUR7.CD ce dimanche 26 avril 2020, la direction politique de Bundu Dia Mayala (BDM) est montée au créneau pour dénoncer l'arrestation "illégale" de son président Ne Muanda Nsemi et réclame sa libération immédiate et sans conditions ainsi que de ses ouailles dénommées "les Makesa".
"Aujourd’hui plus qu’hier, nous insistons sur le fait que l’arrestation de notre président de BDM n’a aucun fondement juridique, la procédure ayant été tronquée de fond en comble et que de surcroît le régime actuel et précédent sont engagés dans un schéma de colonisation du Kongo-Central", indique Ne Sakameso Muan’Akongo, directeur de cabinet et communicateur de BDM.
Ce mouvement politico-réligieux condamne "les actes de barbarie" de la police qui a attenté à la vie de Ne Muanda en lui assenant un "coup de machette à la tête" et par l'assassinat de plusieurs de ses adeptes, lors de son assaut mené le 24 avril dernier.
BDM exige donc la réparation des préjudices causés à la résidence de Ne Muanda Nsemi depuis 2017 et récemment après le pillage de ses biens par certains policiers et la liquidation de tous les contentieux opposant Bundu dia Kongo (BDK) avec l’État Congolais.
Par ailleurs, il se dit "humilié" et "révolté" par la publication dans les réseaux sociaux des images intimes de son leader et demande à la police de cesser de le filmer.
Vendredi dernier, la police a lancé un assaut à Ma campagne dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, pour traquer le chef spirituel de BDM qui refusait de se rendre volontairement.
Après des affrontements qui ont opposé ces partisans aux forces de l'ordre, Ne Muanda Nsemi a été arrêté à sa résidence. Ces heurts ont causé une dizaine de morts.
Merveil Molo