
Réagissant à la prise de position des leaders de LAMUKA notamment Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi relative au procès dit des "100 jours", Prince Epenge, l'un des communicateurs de cette coalition de l'opposition, insiste sur la comparution du chef de l'État. Qui d’après lui, "est une obligation légale" en vue d'éclairer la lanterne du Tribunal sur les allégations de Vital Kamerhe.
Selon lui, étant donné qu'il a été cité à "127 reprises" par son directeur de cabinet, Félix Tshisekedi est un "renseignant capital et décisif" pour l'éclosion de la vérité au sujet de cette affaire.
Cette démarche, argue-t-il, est une préoccupation du peuple congolais qui suit à la loupe le déroulement de ce procès et veut obtenir réparation.
"Je n'ai fait que relayer les attentes du peuple, de LAMUKA populaire qui, veut obtenir réparation, mais aussi voir toutes les personnes citées au procès, être invitées par les juges comme témoins ou renseignants. C'est une obligation légale, c'est le cas de monsieur Félix Tshilombo qui, ayant été cité 127 fois, par son directeur de cabinet, comme étant la principale source des instructions et décisions inconstitutionnelles et illégales, qui ont occasionnées un chaos dans l'ordre institutionnel étatique et érigées les détournements des deniers publics en mode de gestion.", a-t-il indiqué dans une déclaration parvenue à 7SUR7.CD ce lundi 8 juin 2020.
À défaut d'inviter le président de la République à la barre, les juges ne pourront dire le bon droit et ceci transformerait cette opportunité de rendre justice aux congolais, en une vaste distraction, déclare -t-il.
Toutefois, il dit respecter la position de certains leaders de leur coalition en affirmant qu'ils doivent plutôt s'aligner derrière les exigences du peuple.
Pour Epenge, c’est Muzito qui est le président du présidium de LAMUKA même si son mandat a pris fin. En attendant qu’un successeur lui soit désigné, il engage pleinement la coalition, d’après lui.
Pour rappel, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, deux membres du présidium de LAMUKA, ont signifié qu'ils n'ont jamais demandé des poursuites ou l'audition du chef de l'État au sujet du procès qui oppose le ministère public à Vital Kamerhe et consorts pour "détournement des deniers publics".
Deux camps apparaissent dans LAMUKA: Bemba - Katumbi face à Fayulu - Muzito.
Merveil Molo