
Au cours d'une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD, ce lundi 7 décembre 2020, le vice-président de la fédération de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) du Centre Ouest des États-Unis, Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza salue le discours du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi.
Il affirme que ce discours répond aux attentes de l'UDPS en particulier et de l'ensemble de la diaspora congolaise aux États-Unis qui n'attendait que la fin de la coalition FCC-CACH.
Pour le responsable de l'UDPS dans 13 États du Centre Ouest des USA, sa fédération soutient ce discours et est déterminée à accompagner le président de la République dans la matérialisation de sa vision de bâtir ce qu'il qualifie de"l'Union sacrée de la nation".
"L'ensemble de la fédération UDPS/USA avons accueilli avec satisfaction ce discours du chef de l'État. Notre message au chef est celui d'encouragement et de félicitations. Le président est un lion et fils de lion. Qu'il sache qu'il a l'appui de toute la fédération de l'UDPS et des sympathisants des USA. Nous continuerons à le soutenir jusqu'à ce qu'il termine ses deux mandats", a-t-il déclaré.
Parlant de la suite des événements après le discours de divorce du chef de l'État, Jean Aimé Mbiya pense que la balle est maintenant au camp des députés et hommes politiques "qui doivent comprendre que le temps de travailler pour l'intérêt supérieur de la nation est venu".
Il se dit convaincu qu'il y a déjà une nouvelle majorité parlementaire qui existe et que dès qu'elle est identifiée, le programme du président de la République sera mis en application pour le bien du peuple congolais.
En réaction à ceux qui pensent que le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi violerait la constitution en nommant un informateur avant la démission du premier ministre en fonction, Jean Aimé Mbiya soutient que ce qui compte le plus c'est l'intérêt général du peuple congolais.
"C'est trop simpliste de le dire qu'on a violé la Constitution. Encore faut-il le prouver. Je ne vois pas où le chef de l'État aurait violé la Constitution. Le FCC n'a pas de leçon à donner en cette matière. Encore que s'il y a violation de la Constitution pour le bien du peuple, je ne vois pas où est le mal", a-t-il rétorqué.
Jean Aimé Mbiya a affirmé que la fédération de l'UDPS/USA a été associée aux consultations du chef de l'État, à travers son président et quelques membres. Dans les échanges, elle a demandé au premier citoyen du pays de se concentrer sur le bien-être de la population et de mettre un terme au mariage FCC-CACH.
Rappelons que dans son adresse à la Nation dimanche 6 décembre dernier, le président de la République a annoncé la nomination prochaine d'un informateur qui aura pour mission d'identifier une nouvelle majorité parlementaire au niveau de l'Assemblée nationale.
Orly-Darel Ngiambukulu