Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, peut dorénavant s'en remettre à des leaders politiques et communautaires de « la grande orientale » pour sa réélection.
Réunis le samedi 21 janvier 2023 à Kinshasa, les fils et filles originaires de l'ex-province Orientale notamment des parlementaires, membres du Gouvernement, mandataires, leaders d'opinion, chefs coutumiers ont plébiscité le chef de l'État comme leur candidat naturel à la magistrature suprême en lui promettant un soutien sans faille.
Dans la déclaration finale de cette rencontre, le sénateur Jean Bakomito Gambu, élu de la province du Haut-Uele, a affirmé que ce choix est déterminé par la nécessité de permettre au président Tshisekedi de poursuivre ses actions pour l'amélioration du bien-être des Congolais.
« ... Notons avec satisfaction les paramètres des réformes en bonne voie notamment la gratuité de l'enseignement primaire dont on connaît la valeur inestimable pour l'avenir de la Nation et qui a permis à des millions d'enfants de retrouver le chemin de l'école, la couverture santé universelle en voie de mise en œuvre, la mobilisation accrue des recettes du budget, le programme de développement local des 145 territoires, la modernisation en cours de quelques infrastructures de base (...). Pour l'intérêt de la Nation congolaise et tant compte des avancées sus évoquées, les leaders politiques et communautaires de la grande orientale appellent à soutenir sans réserve Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à l'élection présidentielle prochaine pour un second mandat », a-t-il fait savoir.
La dynamique des leaders politiques et communautaires de « la grande orientale » a donc encouragé les populations du Bas-Uele, du Haut-Uele, de l'Ituri et de la Tshopo à s'enrôler massivement « afin de peser sur l'élection présidentielle et d'accorder le plus de sièges possibles à leurs fils et filles ».
S'agissant des dernières nominations dans les institutions et entreprises publiques, ces leaders politiques et communautaires ont déploré « la marginalisation » des ressortissants de l'ex-province Orientale en demandant que leur espace géographique « soit désormais traité au prorata de son poids politique ».
En ce qui concerne l'aspect sécuritaire, ils ont réclamé la tenue urgente de la table ronde sur l'état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri.
« Nous supplions humblement nos frères et sœurs et enfants actifs dans les milices à tendance communautaire à déposer les armes et à s'engager dans le processus de paix. Nous recommandons le rapatriement des éleveurs nomades dits Mbororo dans leurs pays d'origine », ont-ils souligné dans leur déclaration lue par le sénateur Bakomito.
Tout en saluant la montée en puissance des FARDC et l'achèvement la loi sur la programmation militaire, ces leaders politiques et communautaires de « la grande orientale » ont condamné l'agression de la RDC par le Rwanda via le M23.
De plus, ils disent se joindre à la mobilisation générale du peuple congolais en apportant leur soutien aux FARDC afin de bouter l'ennemi hors du territoire national et mettre fin à toutes les formes d'insécurité et d'exactions causées par les groupes armés et les milices en RDC.
Merveil Molo