Les conducteurs de taxis, taxis-bus et bus de la ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo, ont mis fin à leur grève.
Ils ont levé cette option après une réunion, lundi dernier à Kinshasa, avec le ministre national des Transports, voies de communication et désenclavement, Maître Marc Ekila.
Dans sa communication, ce membre du gouvernement Sama a reconnu le droit à la grève garanti par la constitution, tout en épinglant quelques préalables. Il a, par ailleurs, convié la Synergie des chauffeurs à maintenir un cadre de dialogue permanent pour suivre de près la situation.
Tout en rappelant les motifs de la grève, le coordonnateur de la Synergie des chauffeurs de Kinshasa a annoncé la levée de la grève.
"L'arrêt de travail a été déclenché, c'était pour présenter les revendications sur tout ce qu'il y a comme problèmes au niveau du travail professionnel des chauffeurs taxis dans la ville de Kinshasa. Principalement, nous avions posé trois problèmes : il y a avait d'abord le problème de manque de documents au niveau du ministère provincial des Transports, il y avait aussi cette affaire de la lettre de son excellence monsieur le gouverneur de la ville de Kinshasa par une ASBL qui n'est pas aussi administrée au niveau du ministère provincial des Transports et cela, c'est dans le conflit ACCO - ACHACO, il y a aussi cette affaire de la multitude des unités de la Police", a souligné Chardin Ngoie.
À lui de souligner : "C'est ainsi que nous nous avions demandé que les autorités puissent instruire afin qu'on ne puisse que laisser que la Police de circulation routière, celle que nous reconnaissons conformément à notre Code de la route et que les autres unités viennent véritablement et réellement en appui mais derrière ou sous le commandement de la PCR. Nous avons parlé avec le ministre qui nous a donnés des conseils en bon père de famille que nous avons effectivement captés. Et nous a dits que ses portes sont réellement ouvertes pour nous recevoir en tant que Synergie. Nous avons pris l'option de lever cet arrêt de travail".
Les chauffeurs de taxis, taxis-bus et bus privés ont grevé, hier lundi, dans la capitale de la RD Congo. Cette situation a pénalisé la population Kinois. Certains ont dû parcourir des kilomètres à pieds pour rallier leurs lieux de travail. Seuls les bus TRANSCO, société publique, étaient visibles dans plusieurs communes de Kinshasa.
Prince Mayiro