Dans une cérémonie organisée le lundi 18 septembre 2023 à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, les membres du réseau "Po na Congo" ont présenté les résultats de consultations populaires sur leurs attentes par rapport aux programmes des politiques publiques qui gèrent la République démocratique du Congo.
Dans la campagne intitulée "Congo Tolingi", les résultats publiés par les membres du réseau "Po na Congo" ont noté que 85 % des congolais affirment que la RDC "n'est pas bien gérée".
"Des milliers de réponses reçues, il est possible de présenter les constats suivants : 85% des Congolaises et Congolais consultés croient que de manière générale, le Congo n'est pas bien géré. Les agents et fonctionnaires de l'Etat souffrent d'un mauvais traitement. Ils reçoivent des miettes parce que les dirigeants sont des égoïstes. Ils ne vivent que de leurs intérêts", lit-on dans ce contrat social dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.
Dans la foulée, les résultats présentés par les membres du réseau Po na Congo montrent aussi que 78% des Congolais pensent que "l'amélioration de la situation sociale n'est pas au cœur de l'engagement des gouvernants tandis que 81% estiment que l'amélioration de la situation sociale n'est pas au cœur de l'engagement des partis politiques".
Par contre, les membres du réseau "Po na Congo" font savoir que la moitié des Congolais interrogés sur l'ensemble de l'échantillon sont confiants de la relève de la RDC et cela, poursuit ce contrat social, grâce à un leadership responsable.
"Malgré le tableau sombre dégagé de ces premières conclusions, il sied de noter que 50% des personnes consultées croient fermement en un Congo plus beau qu'avant. Elles sont convaincues qu'il est possible de sortir la RDC de la situation chaotique actuelle et d'aller dans la bonne direction à condition d'avoir le leadership adéquat", ont-ils rappelé.
Il est à noter que plus de 200 rencontres citoyennes ont été organisées dans toutes les 24 communes de Kinshasa, dans les 35 villes de la RDC et dans tous les 145 territoires du pays. Au total, plus de 1.300 Congolaises et Congolais ont été interrogés au mois de mai dernier, sur leurs entités pour faire développer la République démocratique du Congo.
Patient Lukusa, à Lubumbashi