Les communautés Teke et Yaka décident enfin de faire la paix et de cohabiter pacifiquement. L'engagement a été pris par leurs chefs coutumiers au terme de 3 jours de travaux de la commission ad hoc mise en place par le vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières.
Selon une dépêche de la cellule de communication du ministère de l'Intérieur qui l'annonce, les travaux de cette commission se sont clôturés le lundi 25 mars 2024 par l'adoption d'un document intitulé : « Acte d'engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central ».
« Nous avons tenu des réunions avec nos frères de deux communautés, Teke et Yaka, depuis le vendredi, sur recommandation du Chef de l'État. Aujourd'hui, nous venons d'adopter deux documents importants. Il s'agit du rapport sur la manière dont nos réunions se sont déroulées et aussi un acte d'engagement souscrit par tout le monde, lequel acte d'engagement reprend les décisions que les deux parties ont prises, notamment la cessation des hostilités et le retour de la paix à Kwamouth, dans le Kwilu, et puis à Kinshasa et au Kongo-Central, partout où la paix publique a été troublée", a déclaré le VPM de l'Interieur Peter Kazadi Kankonde, au sortir de ces assises.
Il a indiqué que cet acte d'engagement sera signé incessamment devant le président de la République par les chefs coutumiers et autres notables de ces deux communautés en conflit.
Soulignons que plus de 200 personnes ont pris part aux travaux de la commission qui a travaillé sur ce dossier. Il s'agit notamment des chefs coutumiers Teke et Yaka, des notables de ces deux communautés, les représentants de la Présidence de la République, des experts du ministère de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, ainsi que les représentants des provinces affectées par ce conflit.
ODN