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Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont accusé, ce jeudi 27 février 2025, l'armée rwandaise de manifester son intention d'exterminer les paisibles populations congolaises dans les zones sous son contrôle, après l'attentat à la bombe lors du meeting du groupe terroriste M23/AFC à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Le porte-parole de l'armée congolaise, le général-major Sylvain Ekenge, a proféré ces accusations dans un communiqué de presse parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD.
« Dans leur folie meurtrière, ces terroristes ont ouvert feu et tiré les roquettes et les grenades sur des populations civiles qui ont réclamé le départ des rwandais lors du meeting de Corneille Nangaa de ce jeudi à Bukavu. Ce qui prouve à suffisance l'intention manifeste de l'armée rwandaise à exterminer les paisibles populations congolaises dans les zones sous son contrôle », lit-on dans ce communiqué des FARDC.
Par ailleurs, les FARDC ont présenté leurs condoléances et leur compassion aux familles éprouvées. Elles ont, en outre, condamné « fermement » cet acte « odieux et intolérable » posé par une race de « sanguinaires qui n'hésitent pas à semer la mort et la désolation dans la population ».
Selon le gouvernement, 7 personnes sont décédées à la Place de l’Indépendance à Bukavu après deux explosions à la fin du meeting du groupe terroriste M23 AFC/M23 à Bukavu. Pour l'instant, aucune information claire n'a été donnée sur la nature ou l'origine de ces deux explosions.
Raphaël Kwazi