
Un atelier sur la prévention de la violence après les élections législatives et présidentielles de 2023 a été lancé à Lubumbashi dans le Haut-Katanga à l'intention des journalistes et certains cadres de la société civile locale du Haut-Katanga, ce mercredi 09 avril 2025 dans le cadre du projet : Prévention de la violence électorale par les médias (PEVEL). Une initiative conjointe de l’UNESCO, de l’ONU Femmes, et du gouvernement congolais.
Dans son allocution de bienvenue, Marianne Mujing Yav, 2e vice-présidente de l’UNPC, a insisté sur l’importance de cette rencontre dans le cadre du renforcement de la démocratie congolaise.
« Les médias ont un rôle central à jouer. En renforçant leur capacité, nous leur permettons de contribuer de manière significative à un processus électoral démocratique. Ce cadre n’est pas un lieu de débat, mais un terrain d’évaluation, pour dégager les forces et les faiblesses afin d’améliorer notre approche dans le futur », a-t-elle déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.
Augustin Bikale, chef du projet culture à l'UNESCO et chargé de communication ad intérim, a salué le lancement de l’atelier, rappelant que ce projet s’inscrivait dans une démarche globale visant à prévenir la violence électorale. Il a également insisté sur la nécessité de développer des stratégies concrètes pour gérer les rumeurs et la désinformation, particulièrement sur les réseaux sociaux.
« Nous sommes ici pour évaluer le rôle des médias dans la lutte contre les discours de haine et la désinformation. Leurs contributions sont essentielles à la paix, à la démocratie et à la participation citoyenne. Dans un monde où les fausses informations se propagent vite, il est de notre devoir de vérifier les sources et de préserver la vérité», a-t-il rappelé.
Prenant la parole au nom du gouvernement provincial, Faustin Momat, conseiller du ministre de la communication, a réaffirmé l’engagement de l’exécutif provincial à soutenir toutes les initiatives visant le professionnalisme des médias.
« Le président de la République considère les médias comme le quatrième pouvoir. C’est dans cette vision que nous saluons ce projet mis en œuvre dans notre province», a-t-il expliqué avant d'ouvrir officiellement cet atelier de quatre jours et exprimé l’espoir que les conclusions permettront de mieux outiller les journalistes en vue des prochaines échéances électorales.
Pendant 4 jours, soit du mercredi 09 au samedi 12 avril prochains, les discussions s'articuleront autour de plusieurs axes majeurs dont l'éthique journalistique, la couverture équitable, la prévention des violences électorales et la promotion de l'inclusion sociale.
Patient Lukusa, à Lubumbashi